Le capitaine de l'équipe nationale italienne de soccer, Fabio Cannavaro, a échoué un test antidopage, mais son club en Serie A italienne, la Juventus de Turin, a jeté le blâme, jeudi, sur une injection de cortisone utilisée pour traiter une piqûre d'abeille.

Le procureur antidopage du Comité olympique italien (CONI), Ettore Torri, a institué une enquête.

Cannavaro, membre de l'équipe championne du monde à Berlin, en 2006, était déjà suspendu pour le match de qualification que l'Italie doit livrer à l'Irlande samedi en raison du nombre de cartons jaunes accumulés, mais comptait rejoindre l'équipe pour son match de mercredi, face à Chypre.

Le CONI n'a pas voulu dire quand Cannavaro avait échoué son test, mais a ajouté que Torri tiendrait une audience avec l'athlète et le médecin impliqué dans ce dossier. Torri voudra sûrement déterminer si Cannavaro détient un certificat approuvant l'usage de la substance. Cette audience pourrait avoir lieu aussitôt que vendredi.

Cannavaro a reçu une injection de cortisone le 29 août dernier pour prévenir une réaction allergique, selon ce qu'a rapporté l'agence de presse ANSA, citant la fédération italienne de football. Cette injection a été reçue quelques jours avant que Cannavaro ne rejoigne la formation nationale pour ses matchs de qualification face à la Géorgie et la Bulgarie.

La fédération a déclaré que les médecins de l'équipe nationale ont été informés de cette injection et qu'un certificat avait été acheminé au CONI.

En 2005, une vidéo présentée à la télévision italienne montrait Cannavaro se faisant injecter un produit dopant le soir précédant la finale de la Coupe de l'UEFA 1999. La séquence avait été tournée dans une chambre d'hôtel de Moscou, quelques heures avant que sa formation de Parme ne batte Marseille 3-0 pour le titre.

La substance en question était le Neoton, une créatine-phosphate, qui se trouvait sur aucune liste de produits proscrits en Italie à ce moment.