Le Real Madrid, qui a nettement dominé jeudi soir son voisin du sud Getafe (4-2), accueille dimanche son plus proche rival, l'Atletico, à l'occasion de la 29e journée du Championnat d'Espagne.

Real Madrid (1er) - Atletico Madrid (8e), dimanche à 21h00 (15h00 HAE)

Même si l'un est tout en haut et l'autre complètement distancé, un derby Real-Atletico reste une affiche incontournable en Espagne. Parce qu'il y a de grands buteurs des deux côtés (Ronaldo, Higuain au Real, Agüero, Forlan à l'Atletico; tous buteurs jeudi) et parce que l'ambiance y est toujours étouffante. L'Atletico, qui a infligé au Barça, co-leader, sa seule défaite de la saison en Liga (2-1), voudra prouver son impartialité, d'autant que le Real s'est imposé dans son stade lors de la phase aller (3-2).

Majorque (4e) - FC Barcelone (2e), samedi à 20h00 (14h00 HAE)

Déplacement difficile pour le Barça. Le club des Baléares a remporté 12 de ses 13 matches disputés à domicile. L'entraîneur de Majorque, Gregorio Manzano, fin tacticien, a les moyens de faire déjouer la machine à gagner de Pep Guardiola. Il pourra pour cela s'inspirer de la première période jouée par Osasuna mercredi au Camp Nou. L'équipe de Camacho avait tenu tête au champion en titre avant de céder dans les 20 dernières minutes (2-0). «Si le Barça te fait reculer, comme il l'a fait en seconde période, à la fin il finit par te battre», a soupiré Camacho. Mais Majorque sera à domicile et les joueurs du Barça auront forcément dans un coin de leur tête la proche confrontation face à Arsenal en Ligue des champions. Bonne nouvelle pour le Barça: son cerveau Xavi a repris l'entraînement et pourrait faire son retour.

Villarreal (10e) - FC Séville (5e), dimanche à 19h00 (13H00 HAE)

Deux habituels poids lourds de la Liga mal en point. Villarreal, après une nouvelle contre-performance (2-2 chez le promu Tenerife), est resté dans le ventre mou du classement. Séville, qui a changé d'entraîneur (Antonio Alvarez à la place de Manolo Jimenez), n'a pris que trois points lors de ses cinq derniers matches. C'est une évidence, mais malheur au vaincu.