Au cœur de Buenos Aires, les partisans de l'Albiceleste sont convaincus que les planètes s’alignent et que, pour eux comme pour Messi, ce Mondial, c’est « LE » Mondial.

« Je suis très enthousiaste. En fait, une image m'est venue à l'esprit. Je ne sais pas si je dois la dire, mais c'est celle de Messi embrassant quelque chose de très important, donc je ne le vois pas pleurer, lance Carolina Brest, une avocate de Buenos Aires. Je pense que cela va passer et que cela va être très bon pour le pays. »

« Ce sera difficile. Ce sera très difficile. Non, ce ne sera pas facile, tempère Ariel Garcia, un douanier de 41 ans. En fait, nous avions des attentes pour le premier match et la vérité est que cela ne s'est pas très bien passé pour nous. C'est pourquoi l'anxiété de gagner a baissé un peu, beaucoup et maintenant ça va être différent. »

« Je pense que tout le monde ressent la même chose. Nous sommes très euphoriques, nous voulons savoir... nous voulons que le dimanche arrive, mais en même temps nous avons peur qu'il arrive, ajoute Victoria Grigolon, également avocate. Nous sommes impatients de la gagner, évidemment, nous attendons tous la même chose. »

La France et l’Argentine s’affrontent dimanche en finale du Mondial au Qatar pour le gain d’un troisième titre mondial.