En moins de deux heures en décembre, le défenseur Chris Duvall est passé des Red Bulls de New York au Minnesota United, et ensuite à l'Impact de Montréal.

«C'était une journée particulière, assurément, a dit l'athlète de 25 ans de Duluth, en Georgie. Je n'avais jamais été échangé. J'ai toujours joué pour les Red Bulls (qui l'ont repêché en 2014). C'est un peu stressant de réaliser que vous allez devoir déménager, mais une fois ce choc-là passé, c'est excitant.»

Duvall avait quand même une personne ressource. Son parrain est Billy Johnson, jadis ailier espacé et spécialiste des retours dans la NFL. Il a aussi disputé la saison 1981 avec les Alouettes.

«Nos familles sont très proches - nous célébrons l'Action de grâces et Nöel ensemble, a confié Duvall. Il a vraiment été un mentor pour moi.»

Johnson était bien heureux de pouvoir le renseigner à propos de la métropole.

«Il a beaucoup aimé son passage à Montréal, et l'un de ses fils y est né... il était content pour moi. J'étais un peu nerveux à l'idée d'aller si loin au nord, mais il m'a beaucoup apaisé l'esprit.»

Duvall a déjà trouvé un appartement, et il a pu commencer à explorer la ville un petit peu.

Lors du repêchage d'expansion, Atlanta United a acquis le défenseur Donny Toia de l'Impact, puis le Minnesota a choisi Duvall des Red Bulls. Toia a ensuite pris la route d'Orlando City puis Duvall a été échangé à Montréal, qui a aussi reçu une somme d'argent, vu que le milieu de terrain Johan Venegas s'en allait au Minnesota.

Duvall et Hassoun Camara auront dans leur mire de jouer du côté droit.

«C'est un super bon gars et il est parmi les meneurs de l'équipe, a dit Duvall au sujet de Camara. J'essaie juste d'apprendre de toutes les façons possibles. Que ce soit lui ou d'autres vétérans, ils ont tous quelque chose à m'apporter. Je veux améliorer mon jeu, et ensuite les décisions viennent de l'entraîneur.»

Duvall se joint à un groupe largement intact vis-à-vis de l'an dernier alors que l'Impact s'est rendu en finale de l'Est, avant de s'y incliner devant Toronto. Il dit que peu importe ça, il ne se sent pas comme un étranger, au-delà de devoir s'habituer à une nouvelle langue.

«Les gars sont très accueillants, alors ça n'a pas été un problème, a confié Duvall. Et ils sont partants pour me montrer la ville ou me recevoir chez eux. C'est vraiment une transition qui se fait en douceur, et j'en suis reconnaissant.»