Après deux défaites consécutives, les joueurs de l'Impact espèrent que le retour à domicile, demain contre le Crew de Columbus, sera synonyme de bon résultat. En ce sens, la semaine a été riche en correctifs.

Bush est déjà passé par là

Evan Bush a connu quelques matchs difficiles la saison dernière, mais, chaque fois, le gardien montréalais a su se rattraper lors de l'échéance qui suivait. Cette semaine à l'entraînement, on l'a senti particulièrement motivé après sa prestation à Seattle où il a été coupable d'une mauvaise sortie sur le but. «Sur le plan mental, Bush n'est ni trop haut ni trop bas. Il est toujours stable dans sa mentalité. Il analyse beaucoup ses matchs et c'est sûr qu'il va être prêt à rebondir et à aider l'équipe», a jugé l'entraîneur Mauro Biello.

Les fins de match

Outre la fameuse faiblesse sur les coups de pied arrêtés, l'Impact peine également à bien finir ses matchs. Contre Dallas et Seattle, les Montréalais ont encaissé leurs trois buts dans le dernier quart d'heure. «C'est un manque de concentration, tout simplement, a répondu Laurent Ciman, toujours aussi peu friand du terrain synthétique du Stade olympique. Ce sont sur de petites erreurs que le match se joue et ç'a été le cas à Dallas, avec une faute qu'on ne doit pas faire, et à Seattle avec une erreur de marquage. On ne peut pas dire qu'on manque de fraîcheur physique puisqu'on n'a pas joué beaucoup de matchs.»

Se relever à domicile

Avec un calendrier, sur papier, très compliqué et l'absence de Didier Drogba, les quatre premiers matchs ne s'annonçaient pas évidents pour l'Impact. Le dossier de deux victoires et deux défaites représente donc un parcours plus qu'honorable même s'il est parsemé de regrets. Pour la dernière représentation au Stade olympique, demain, Donny Toia espère revoir l'Impact du tout début de la campagne. «Nous devons gagner. Nous avons perdu nos deux derniers matchs en défendant bien et en obtenant des occasions de marquer. Maintenant, nous sommes à domicile, nous ne pouvons pas perdre. Il faut revenir sur les bons rails. Nous avons montré que nous pouvions bien jouer lors des deux premiers matchs, et il faut revenir à ça.»



Beaucoup de travail à l'entraînement

L'Impact a encore conclu sa séance, hier midi, en mettant l'accent sur les coups de pied arrêtés. Biello et ses assistants cherchent des solutions à un problème plutôt récurrent chez l'Impact depuis les débuts en MLS. «Si on regarde notre alignement, on n'est pas vraiment très grands. Mais j'insiste pour dire que ce n'est pas une question de taille, c'en est une de mentalité, de concentration et de petits détails à ajuster, a distingué l'entraîneur. Ce n'est pas juste le gars qui saute, c'est le gardien qui sort ou ne sort pas, le joueur qui fait une faute avant...» L'an dernier, le Crew n'était pas une puissance sur les coups de pied arrêtés, mais Kei Kamara a montré, deux fois plutôt qu'une contre l'Impact, qu'il dominait le jeu aérien.

Toujours pas de Donadel

Il est trop tôt pour établir une hiérarchie définitive, mais dans l'esprit de Biello, Kyle Bekker devance maintenant Calum Mallace chez les milieux de terrain. Si la tendance du milieu de semaine se prolonge, le jeune Canadien sera de nouveau titularisé aux côtés d'Eric Alexander. Ce constat signifie surtout que Marco Donadel sera encore spectateur, demain. «Il a travaillé très fort les deux derniers jours et on espère qu'il retourne avec l'équipe, lundi. [...] Il avait une inflammation à sa jambe et ça a pris un peu plus de temps à rétablir. On ne voulait pas le remettre sur le terrain trop tôt», a révélé Biello.

photo Ted S. Warren, associated press

L’Impact a encore conclu sa séance, hier midi, en mettant l’accent sur les coups de pied arrêtés.