Un juge espagnol a rejeté la requête d'un procureur qui voulait qu'on laisse tomber les accusations de fraude fiscale à l'endroit de Lionel Messi, et ordonné qu'on aille de l'avant avec l'enquête concernant trois prétendus cas d'impôts restés impayés.

Dans un communiqué, la cour a indiqué qu'il y a suffisamment d'éléments de preuves indiquant que le joueur argentin «aurait pu être au courant de, et consentir à» la création d'une structure corporative fictive ayant pour but d'éviter de payer des impôts sur des revenus provenant des droits de reproduction de son image.

Au mois de juin, la firme de relations publiques de Messi avait déclaré qu'un procureur avait accepté de laisser tomber la poursuite à l'endroit du joueur et de son père.

Le père de Messi, Jorge Horacio Messi, fait l'objet d'une enquête ayant trait à un montant de 4 millions d'euros (5,3 millions $) en prétendus impôts impayés entre les années 2007 et 2009.