L'Impact aura fort à faire, ce samedi au stade Saputo, pour modifier le cours de sa saison en MLS.

Le onze montréalais, qui traîne en fond de classement (1-4-6), recevra l'équipe de l'heure dans le circuit Garber, à l'occasion d'un duel qui semble survenir à un bien mauvais moment pour la troupe de Frank Klopas.

La maladie dont est atteinte l'équipe depuis le début de la campagne semble n'avoir aucun remède. L'Impact collectionne les dernières places au chapitre des statistiques dans la ligue: sept points en 11 matchs, un différentiel de buts de -13 et seulement quatre buts marqués à domicile.

Le Revolution (7-2-3), de son côté, connaît présentement une série de cinq victoires, la plus longue du club depuis 2005. Une victoire contre l'Impact lui permettrait d'égaler le record d'équipe pour la plus longue séquence du genre. Détentrice de la première place dans l'Association de l'Est, la formation de la Nouvelle-Angleterre a quatre points d'avance sur le Sporting Kansas City, deuxième, tout en ayant un match de plus à disputer.

Le Revolution est par ailleurs invaincu en sept rencontres et a dominé ses adversaires 16-5 au chapitre des buts durant cette période. L'équipe a inscrit cinq buts dans deux de ses trois plus récents matchs.

Les joueurs des Revs ne veulent pas pécher par complaisance, toutefois. Le milieu Chris Tierney sait que la piètre position de l'Impact au classement pourrait rendre l'équipe montréalaise plus dangereuse.

«Montréal a une bonne équipe, a-t-il déclaré au site internet du Revolution, cette semaine. C'est la même équipe qui a connu une excellente séquence l'an dernier. Ils ont plusieurs joueurs dangereux et nous devrons les affronter chez eux, où il est difficile de jouer.»

Tierney est un des huit joueurs du Revolution à avoir marqué pendant la série victorieuse de cinq matchs du club. Il a inscrit son premier filet de l'année dans un gain de 5-3 contre l'Union de Philadelphie, le 17 mai.

«Nous ne nous attendons pas à aller là et l'emporter 5-0, a-t-il dit du duel de samedi. Ce sera un match corsé et nous devrons jouer notre meilleur soccer pour obtenir un résultat.»

Le meilleur soccer du Revolution, ces temps-ci, a notamment été le fruit du travail de deux jeunes attaquants.

Diego Fagundez, 19 ans, et la recrue Patrick Mullins, 22 ans, ont totalisé à eux deux huit buts et trois aides dans les cinq derniers matchs de l'équipe. L'équipe entière de l'Impact a neuf buts depuis le début de la saison.

«Mullins et moi travaillons très bien ensemble, a dit Fagundez, un joueur originaire de l'Uruguay. Nous faisons bien circuler le ballon et faisons de bonnes courses. Tant et aussi longtemps que nous jouerons comme ça, les buts vont suivre.»

Ce duo tentera de tirer profit d'une ligne défensive montréalaise chambranlante qui a concédé deux buts par match, le pire total dans la ligue. Le quatuor défensif de l'Impact pourrait toutefois prendre du tonus si Matteo Ferrari revient au jeu. Le défenseur italien s'est blessé au mollet le mois dernier et n'a pas joué depuis le 26 avril. Son état de santé reste douteux en vue du match de samedi.

Avant de s'amener avec l'Impact, l'attaquant Jack McInerney a marqué quatre buts en neuf sorties à vie contre le Revolution, inscrivant notamment trois filets vainqueurs en 2012 et 2013. La récente acquisition du onze montréalais, Issey Nakajima-Farran, devrait faire ses débuts devant ses nouveaux partisans.

Par ailleurs, le Revolution n'a jamais perdu au stade Saputo (2-0). Il est invaincu cette saison quand il marque le premier but (6-0) et quand il mène à la mi-temps (3-0).