La France a réalisé l'exploit en se qualifiant pour le Mondial-2014 (victoire 3-0 contre l'Ukraine au retour après une défaite 2-0 à l'aller, remontée historique), tandis que le Portugal a validé son billet en éliminant la Suède dans les barrages européens mardi.

À noter que Cristiano Ronaldo a signé un triplé pour battre en barrage retour (3-2, victoire 1-0 à l'aller) la Suède, pour qui Zlatan Ibrahimovic a signé un doublé, pour rien. Ibra ne verra donc pas le Brésil.

Exploit historique pour la France

Jamais dans l'histoire des barrages d'un Mondial une équipe ne s'était qualifiée au retour après une manche aller perdue 2 à 0. La France l'a fait en s'imposant chez elle au retour 3 à 0 contre l'Ukraine. Les Bleus échappent à un nouveau séisme trois ans après la grève de Knysna au Mondial-2010 en Afrique du Sud. Les Français chassent aussi les fantômes de l'élimination face à la Bulgarie le 17 novembre 1993, il y a vingt ans, qui les avait privés du Mondial-1994. Depuis 1998, les Bleus se sont toujours qualifiés pour une Coupe du monde. Quel est le talisman des Français ? Didier Deschamps, assurément, ce sélectionneur qui a «la gagne» en lui, comme sa réputation le signalait avant ce match historique.

Doublé d'Ibra pour rien, triplé de CR7 pour la gloire

Dans le duel des géants, c'est donc le Portugais Cristiano Ronaldo qui l'a emporté et a décroché son billet pour le Brésil. Et le Suédois Zlatan Ibrahimovic ne verra donc pas le pays du foot roi l'été prochain (12 juin-13 juillet). Le choc des Titans a bien eu lieu, puisqu'Ibra et CR7 ont marqué tous les deux dans les matches aller et retour de ce barrage vedette de la zone Europe. Cristiano Ronaldo en a inscrit 4 au total: le joueur du Real Madrid a marqué celui à l'aller à Lisbonne (1-0) et ce triplé si précieux à l'extérieur au retour à Solna (2-3). Le doublé d'Ibra au retour ne servira donc à rien. Les votes pour le Ballon d'or se sont achevés vendredi dernier. Le feu d'artifice de ce mardi soir ne comptera donc pas.

La Grèce, increvable

À l'image de son vétéran emblématique Giorgos Karagounis, 36 ans, survivant du titre de champion d'Europe en 2004, la Grèce semble increvable.

Le pays, pourtant durement frappé par la crise économique, avait bien entamé le travail à l'aller avec un succès 3 à 1 à Athènes contre la Roumanie. Les Grecs se sont montrés sérieux au retour à Bucarest avec un nul (1-1) qui leur assure une troisième participation à une Coupe du monde dans leur histoire après 1994 et 2010.

Il faudra encore compter avec cette machine à faire déjouer l'adversaire, cette formation au foot peu sexy, toujours capable d'exploiter la moindre faille de ses opposants.

La Croatie fait respecter la logique

Après le 0-0 à l'aller chez eux, les modestes Islandais rêvaient tout haut au Mondial-2014 au Brésil. L'Islande aurait pu devenir le plus petit pays à participer à une Coupe du monde. Mais le match retour à Zagreb de Modric et sa bande a été fatal aux Nordiques. Mandzukic et Srna se sont chargés de mettre fin au suspense.

C'est la 4e participation à une Coupe du monde pour la Croatie après les éditions 1998, 2002 et 2006.