Le FC Barcelone, vainqueur laborieux de Levante (1-0) et le Real Madrid, qui s'est imposé (3-1) face au Betis Séville, samedi pour la 32e journée du championnat d'Espagne, peuvent désormais se concentrer sur leurs demi-finales aller respectives de Ligue des Champions contre le Bayern et Dortmund.

LE BARCA SUR LE FIL GRÂCE A FABREGAS

Alors que trois jours le séparent de sa demi-finale aller à l'Allianz-Arena contre le Bayern, le Barça s'est contenté de faire le travail (1-0), samedi, contre Levante, une victoire qui maintient intacte son avance de 13 points au classement sur le Real.

Il est vrai que les Catalans avaient ménagé samedi jusqu'à six titulaires habituels - dont Messi, qui ne figurait même pas dans le groupe.

Au rang des satisfactions, on notera tout de même le retour dans le onze titulaire d'Abidal, un peu plus d'un an après sa greffe du foie pour un cancer à cet organe. Le Français, qui avait déjà fait son retour à la compétition le 6 avril en entrant en jeu contre Majorque, a livré un match très solide, accomplissant un pas de plus dans son retour.

En revanche, les Catalans, gênés par un Levante retranché sur ses cages, se sont créés très peu d'occasions. Il a ainsi fallu une inspiration de Fabregas pour que les Blaugrana empochent les trois points (84).

Pour le reste, les Barcelonais auront d'abord laissé passer leurs opportunités, avant de se montrer bien trop prévisibles. Villa manquait notamment un pénalité à la 16e alors que l'arbitre du match Mallenco avait sifflé une faute peu évidente sur Iniesta dans la surface.

LE REAL PAIE CHER SA VICTOIRE

Trois jours avant leur demi-finale aller de Ligue des Champions contre Dortmund, les Merengue sont parvenus à l'emporter face au Betis Séville (3-1) en ménageant de nombreux titulaires habituels.

Le jeune Brésilien Casemiro, prêté cet hiver au Real par le FC Sao Paulo, et Nacho ont ainsi permis à Khedira et à Ramos de souffler, Xabi Alonso s'ajoutant à cette liste.

Mais les hommes de Mou ont tout de même payé cette victoire au prix fort, pouvant perdre Marcelo et Modric sur blessure. Le Brésilien, qui a ressenti une pointe à la cuisse, a notamment dû sortir sur civière.

Samedi, les Madrilènes ont en outre dû ferrailler face à un Betis qui aura poussé en deuxième période.

Les Blancs avaient pourtant largement pris le dessus en première période, notamment grâce à un Ronaldo inspiré.

Özil profitait ensuite d'un relâchement de la défense andalouse, pour ouvrir le score après un joli une-deux avec Benzema (1-0; 45). Le Français réalisait ensuite le break (2-0; 57).

Les Andalous revenaient toutefois dans le match à la faveur d'un pénalité évident, transformé par Jorge Molina (2-1; 73).

Mais, alors que les visiteurs avaient frôlé l'égalisation, trouvant la barre par Ruben Castro à la 89e, Özil mettait enfin un terme au suspense en signant un doublé (3-1; 90+1).

VALENCE ASSOMME MALAGA

Samedi, les hommes de Valverde ont étourdi à domicile Malaga (5-1), remportant ainsi un combat sans doute décisif dans la lutte pour les places européennes.

En l'espace de six minutes, Parejo (25), Soldado par deux fois (28, 30 sur pénalité) et Canales (31) ont crucifié les espoirs des Andalous, désormais 6e au classement et dépassés par les Valenciens. Banega a ajouté un but au festin des locaux (56), Malaga ne pouvant que sauver l'honneur par Baptista (45+1).

Les Valenciens, qui ont le vent en poupe, ne pointent qu'à une longueur de la Real Sociedad qui doit toutefois encore jouer sur la pelouse de l'Osasuna dimanche.