La portion allégée du calendrier de l'Impact touche bientôt à sa fin puisque les trois prochaines semaines accoucheront de six matchs. Elles marqueront surtout le début du Championnat canadien avec, sur la route du onze montréalais, un autre duel aller-retour face au Toronto FC, en demi-finales.

En plus d'un affrontement contre le rival ontarien, dès mercredi, cette compétition permettra de tester la profondeur d'un groupe que Marco Schällibaum a tant vanté depuis le début de l'année. Les derniers entraînements ont permis de constater que l'entraîneur suisse avait quelque peu remanié ses deux équipes, qui s'affrontent généralement en fin de séance. Il est, par exemple, connu depuis longtemps que le gardien Evan Bush sera titulaire pour cette épreuve.

«J'ai la qualité de 20-22 joueurs et je vais quand même faire un petit mélange, car il faut savoir que l'on va jouer les prochains mercredis et samedis, a expliqué Schällibaum. Il faut trouver ce mélange pour être compétitif et aussi être bien reposé pour chaque match.»

Cette philosophie devrait donc ouvrir la porte à plusieurs jeunes joueurs qui ont regardé les matchs du banc des remplaçants ou des tribunes, en 2013. Les Andrew Wenger, Calum Mallace ou Maxim Tissot ont encore quatre entraînements à leur disposition pour se mettre en valeur. «Il va y avoir de la rotation et cela permettra à certains joueurs de voir qu'ils pourront jouer quelques minutes et prouver à l'entraîneur qu'ils peuvent évoluer à ce niveau», a assuré Patrice Bernier.

Avec notamment Davy Arnaud, Alessandro Nesta ou Marco Di Vaio, le Brossardois fait partie des joueurs de l'Impact à avoir soulevé une coupe nationale, plus tôt dans leur carrière. Ils étaient cependant tous des gamins quand Schällibaum a remporté la Coupe de Suisse, en 1983. Il n'a pas oublié ce succès, acquis sous les couleurs du Grasshopper Zurich, et rappelle qu'il n'y a rien de mieux que les titres pour se forger une belle carte de visite.

«Ce sont des moments que l'on n'oublie pas. Que ce soit un titre de champion ou une victoire en Coupe, ce sont des émotions pures. On prend la compétition très au sérieux et je veux absolument être prêt et gagner le match, mercredi», a-t-il du même coup martelé.

Il va notamment s'assurer que l'ensemble du groupe comprenne la portée et les retombées d'une victoire en Championnat canadien. Lui-même dit avoir vu plusieurs photos du quart de finale historique face à Santos Laguna, en février 2009.

«Ce n'est pas tout le monde qui connaît l'histoire du club en Championnat canadien et le staff va faire en sorte que le groupe comprenne que c'est une étape importante et que cela peut amener d'autres matchs, en Ligue des champions», a ajouté Bernier.