Le comité de discipline de l'Association canadienne de soccer a blanchi le capitaine Nevio Pizzolitto pour le geste qu'il a posé lors d'un match disputé le 4 mai dernier à Vancouver, a fait savoir l'Impact de Montréal par voie de communiqué, jeudi.

Le comité a jugé que Pizzolitto n'a pas délibérément craché sur un spectateur, à l'occasion d'un incident survenu après un match du championnat canadien Nutrilite.

Pizzolitto avait été suspendu dans un premier temps par l'ACS pour ne pas s'être présenté lors d'une première convocation du comité de discipline, le 27 juin à Edmonton.

L'Impact avait alors motivé l'absence du vétéran défenseur, au moyen d'une lettre envoyée par le club à l'ACS, dans laquelle on faisait état d'un décès dans sa famille et la présence d'une blessure, qui avait fait en sorte qu'il n'avait pas accompagné l'équipe en Alberta pour le match contre le FC Edmonton, le 26 juin.

Dans un deuxième temps, la suspension avait été levée à la suite d'une rencontre avec le comité de discipline, le 11 juillet, à Ottawa.

Cette fois, le comité de discpline a jugé qu'il s'imposait de rejeter complètement la plainte déposée à l'endroit de Pizzolitto et qu'aucune autre action disciplinaire ne serait prise.

«Je n'ai jamais commis d'acte qui aurait pu manquer de respect au sport que j'adore et que je représente, a déclaré Pizzolitto dans le communiqué de l'Impact. Je suis un fier compétiteur qui respecte l'adversaire et ses partisans. Jamais je n'aurais voulu manquer de respect envers un amateur de soccer.»

«J'espère que la réputation exemplaire de notre capitaine n'a pas été ternie par ce regrettable incident parce qu'en 17 ans de carrière avec l'Impact, il a toujours été un modèle à suivre sur le terrain comme à l'extérieur, a déclaré le président de l'Impact de Montréal Joey Saputo. Je comprends que l'Association canadienne veuille promouvoir le respect lors des matchs se déroulant au pays, mais je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'intervenir dans une situation semblable. Je pense que l'association a des dossiers plus importants à régler et qu'elle devrait mieux choisir ses priorités.»