Alors que le match à Atlanta aurait dû lui permettre d'emmagasiner de la confiance, l'Impact a plutôt touché le fond en s'inclinant 2-1 mercredi, en Géorgie. Le onze montréalais aborde maintenant le match à Porto Rico, demain, comme une finale.

Avec près du tiers du championnat écoulé, l'Impact déçoit toujours autant par l'ensemble de son jeu. Le match à Atlanta, marqué par une animation offensive déficiente et deux erreurs défensives sur les buts des Silverbacks, en a été l'illustration parfaite.

D'une voix basse, mais assurée, l'entraîneur Marc Dos Santos a rapidement défini le caractère capital du match des siens contre les Islanders de Porto Rico.

«Ça devient un match extrêmement important où nous allons devoir jouer comme si c'était une finale. J'espère que tout le monde va le réaliser et que l'on mettra notre défaite de côté pour avancer. Le sport et la vie, c'est comme ça. Quand ça ne marche pas, il faut tourner la page et avancer.»

Si Atlanta était bon dernier au classement de la NASL, Porto Rico n'est guère mieux loti. Après avoir entamé la saison avec trois victoires, les anciens coéquipiers de Bill Gaudette ont enchaîné avec trois défaites et deux matchs nuls.

Habituellement un duel de haut de tableau, ce Montréal-Porto Rico sera donc placé sous le signe de la rédemption. Seulement trois points séparent les deux clubs avec un match de plus au compteur pour l'Impact.

«C'est une équipe qui connaît des difficultés semblables aux nôtres et qui sera, comme nous, en mission, a noté Dos Santos. Porto Rico est toujours une équipe très agressive à domicile qui joue offensivement et avec un style très direct. On va devoir gérer ces longs ballons.»

Au rayon des absents, l'Impact est bon premier cette saison. Déjà privé de Richard Pelletier, de Nevio Pizzolitto et de Luke Kreamalmeyer, blessés, et d'Ali Gerba à la Gold Cup avec le Canada, l'Impact a perdu d'autres options, mercredi. Anthony Le Gall et Reda Agourram sont, pour l'instant, incertains tandis qu'Antonio Ribeiro purgera son match de suspension.

Dos Santos «tranquille»

À l'occassion du dernier changement d'entraîneur, soit lors du congédiement de John Limniatis, l'Impact avait entrepris sa campagne avec un match nul et quatre défaites en cinq matchs. Dans cette saison de transition vers la MLS où chaque match est scruté à la loupe, Dos Santos craint-il de subir le même sort?

Comme ses joueurs, il sait que la saison s'apparente à une longue audition. Il sait aussi que l'équipe, grâce aux transferts estivaux, avait redressé la barre l'an dernier. Il connaît donc les risques du métier.

«On sait que, comme entraîneur, ces choses peuvent arriver. L'important, c'est que, quand on se couche le soir, on ait la conscience d'avoir tout fait pour que les choses avancent. Je suis en paix et je suis très tranquille.»

Après son match à Porto Rico, l'Impact disputera neuf de ses 12 rencontres suivantes au stade Saputo. Il recevra les Strikers de Fort Lauderdale samedi prochain.