Disputer un troisième match de la phase de groupe à la Coupe du monde ou à l'Euro alors que la survie de l'équipe est à l'enjeu n'est rien de nouveau pour le défenseur italien Gianluca Zambrotta.

Membre de la Squadra Azzurra depuis 1999, Zambrotta se rappelle des parcours cahoteux du Mondial de 2002, de l'Euro de 2004 et de l'Euro de 2008 - et même à la Coupe des Confédérations, l'an dernier.

Ces dernières années, le seul départ solide de l'Italie est survenu il y a quatre ans, quand elle a remporté la quatrième Coupe du monde de son histoire.

Ayant amorcé le tournoi avec deux nulles cette fois, les champions en titre devront battre la Slovaquie, jeudi, pour être certains de se qualifier pour la suite des choses dans le groupe F.

«Soit qu'on y sera ou qu'on n'y sera pas, a souligné Zambrotta. Ce n'est pas la première fois que nous avons été confrontés à un match du genre. Nous savons comment soutirer le meilleur de nous-mêmes.

«Honnêtement, nous ne contemplons même pas la possibilité d'être éliminés, a-t-il ajouté. Nous avons encore une belle occasion de nous qualifier.»

L'Italie a disputé deux nulles de 1-1 jusqu'ici à ce Mondial sud-africain, contre le Paraguay puis la Nouvelle-Zélande.

Même s'ils ont créé de nombreuses occasions de marquer, les attaquants azzurri ont eu de la difficulté à atteindre la cible contre deux équipes qui se sont défendues à neuf joueurs pratiquement du début à la fin de la rencontre.

Les deux seuls buts italiens ont été marqués à la suite de coups francs.

«Nous allons tout donner, en espérant que nous aurons un peu plus de chance, a dit Zambrotta. La Slovaquie luttera aussi pour sa survie, alors nous devrions assister à un match différent des deux premiers.»