J'ai toujours trouvé les médias de Tampa très polis à l'égard des nouveaux (comme des anciens) propriétaires du Lightning. Même après le départ de Brad Richards, même après l'échange de Dan Boyle. Même après le fiasco Barry Melrose. (sur la photo, vous pouvez voir, à l'avant-plan, Oren Koules, puis Len Barrie, les deux principaux actionnaires)

Mais il ne faut pas toucher à Vincent Lecavalier, semble-t-il. Je cite quelques passages de la virulente chronique du Columnist du St.Petersburg Times, Gary Shelton, ce matin dans la Presse. Voici quelques extraits:

«Combien pour Vincent? À bien y penser, combien pour la crédibilité de cette organisation? C'est ce que les cowboys qui dirigent cette équipe doivent réaliser. S'ils échangent Vincent Lecavalier, ils échangent aussi l'une des dernières raisons de croire en cette organisation. Les fans ont confiance en Vincent Lecavalier, mais ils ont beaucoup moins confiance dans les nouveaux propriétaires.

«Les manchettes ont fait place aux rumeurs et on dit maintenant que Lecavalier est disponible, a poursuivi Shelton. La direction de l'équipe a réagi mais sans nier avec véhémence. Ça ne parle pas, ça? Après ce qui a transpiré ces derniers mois, ne croyez-vous pas que le Lightning discute au moins de la possibilité de l'échanger? Moi aussi. Après tout, ils ont échangé Dan Boyle avant cette histoire et Brad Richards avant Boyle.»

Shelton a conclu son texte en envoyant un message aux propriétaires. «S'ils échangent Lecavalier, ils doivent exiger la lune. Et plus encore. Je dirais à l'équipe adverse de ne pas appeler à moins qu'elle ait ses deux meilleurs joueurs à proposer. J'échangerais Lecavalier à condition d'être convaincu de frapper un coup de circuit. Mais avec ce qu'on a vu au cours de la morte saison, comment pouvons-nous croire qu'ils soient capables d'en frapper un?»

Le reste de sa chronique, que je vous invite à lire, est ici.

À lire aussi, le texte de François Gagnon  qui apporte un nouvel éclairage sur les problèmes financiers du Lightning. Vous pouvez le trouver sur Cyberpresse ou en cliquant simplement ici.