Philadelphie coiffe donc au fil d'arrivée Dallas, Détroit et, dans une certaine mesure, Montréal.

Je dis dans une certaine mesure parce que le Canadien, par l'entremise de Marc Bergevin, a discuté avec le clan Lecavalier jusqu'à la toute fin, mais je me demande à quel point les chances d'embaucher l'ancien capitaine du Lightning étaient bonnes.

Les Flyers ont donc offert un peu moins de 23 millions pour cinq ans à Lecavalier. Une décision incompréhensible compte tenu de leurs carences devant le filet et en défense. Mais le choix de Vincent Lecavalier est tout aussi abasourdissant puisqu'il opte pour une équipe pleine de faille, 20e au classement général l'an dernier et désormais amputée de leur gardien numéro un et de Daniel Brière. On verra si l'arrivée de Lecavalier fera la différence, mais permettez-moi d'en douter.

Pour mettre la main sur Lecavalier, le Canadien aurait sans doute eu à surpayer, et il n'avait pas la marge de manoeuvre salariale pour le faire.

Je peux comprendre Lecavalier d'avoir opté pour une autre ville que Montréal. Les partisans sont très durs au Québec. Parlez-en à Carey Price, José Théodore, Serge Savard, Larry Robinson Patrice Brisebois et compagnie. Il faut aussi pensez aux commentaires négatifs que vous enfants peuvent entendre à l'école (ceux de Lecavalier grandiront). Sans compter le système de taxation de la province. Je ne sais pas si le facteur a pesé dans la balance en bout de ligne, mais à sa place, pas convaincu que j'aurais voulu soumettre les 32M$ que lui doivent le Lightning aux impôts du Québec, sans compter le salaire à venir. Quand on sait en plus où cet argent peut s'évaporer grâce à nos chers politiciens...