L'ancien dur à cuire de l'Avalanche du Colorado affirme que son ancien entraîneur Bob Hartley l'humiliait et le forçait à jouer blessé.

"Il m'appelait un --CENSURÉ-- et me disait qu'Hersey (le club-école) serait mon prochain arrêt, une ville où je pourrais humer le parfum de chocolat à longueur de journée. Je me souviens que je croyais avoir un pied cassé et il m'a répondu qu'Hersey aimerait beaucoup m'avoir. Personne ne pouvait remettre le coeur que je mettais à l'ouvrage. Mais j'étais sans cesse diminué par Hartley. Je n'ai vraiment aucun respect pour cet homme".

Bob Hartley, qui n'a pas donné sa version des faits, est évidemment présumé innocent jusqu'à preuve du contraire.

Par contre ce type d'histoire ne me surprend pas du tout. Je sais que de nombreux entraîneurs ont souvent mis de la pression sur les joueurs pour qu'ils hâtent leur retour au jeu. Et pas seulement les durs à cuire, évidemment. Plusieurs m'ont raconté l'humiliation que leurs entraîneurs leur faisait subir.

La pression est parfois subtile. L'entraîneur ira voir le joueur blessé à chaque jour pour lui demander s'il est prêt. Au bout de sept ou huit jours, le joueurs a-t-il le choix quand les questions sont posées sur un ton de plus en plus insistant?

J'aimerais revenir sur le cas de George Parros. Je ne suis pas dans le secret des Dieux. Est-ce Parros qui a manifesté le désir de revenir au jeu lors du premier match de la saison contre les Maple Leafs de Toronto même s'il avait raté le camp d'entraînement et qu'il avait participé à deux ou trois séances régulières d'entraînement à peine? Lui a-t-on demandé de revenir?

Avant le match, je trouvais le geste plutôt suicidaire. Le dur à cuire du Canadien -et il ne faut pas être préparateur physique pour le conclure- n'avait pas suffisamment d'entraînement dans le corps pour disputer un match de saison régulière contre les coriaces Leafs. C'est le soir où Parros s'est fracassé le crâne contre la surface glacée.

Les joueurs font de très bons salaires. C'est un salaire mérité puisqu'ils servent souvent de chair à canon pour produire du fric.

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