Est-ce que Ted Leonsis, le propriétaire des Capitals de Washington, écrira sur son blogue que les joueurs des Penguins de Pittsburgh ont démontré un faible quotient intellectuel? Oubliez ce genre de déclaration ridicule, la véritable histoire des séries pour le Canadien et ses adversaires, c'est Jaroslav Halak.

Après un passage à vide prévisible dans le premier match, le gardien slovaque a volé un autre match à ses adversaires. Les Penguins ont dominé 25 à 10 dans les chances de marquer. De plus, le travail du gardien a permis à ses coéquipiers de travailler dans un élément favorable ou l'opportunisme et l'esprit de sacrifice sont mis en valeur.

Pression

Le premier engagement s'est déroulé en deux temps. Les Penguins ont complètement dominé la première moitié de la période en exerçant une pression sans répit sur les joueurs du Canadien. Cette intensité n'a pas donné les résultats escomptés seulement parce qu'Halak a été solide. Le gardien du Canadien a été battu une seule fois par Matt Cooke qui s'est présenté seul en voyageant de gauche à droite. Sur ce but, Ben Maxwell a perdu la mise en jeu en zone centrale, Mathieu Darche a perdu sa bataille le long de la rampe et Andrei Kostitsyn a perdu son homme, Cooke. On n'a plus revu ce trio d'attaquants. Puis le vent a tourné! Ruslan Fedotenko a en effet pris une punition stupide en zone offensive ce qui a permis au Canadien de prendre son envol même s'il n'a pas marqué sur ce jeu de puissance. Sur le but de Brian Gionta, le jeu a commencé en zone défensive alors que Gionta a déclenché une sortie de zone à la faveur de Benoit Pouliot. Arrivé en zone offensive, Scott Gomez a bien secondé Pouliot derrière le filet des Penguins pour refiler une rondelle à Gionta bien positionné dans la zone payante.

Opportunisme

Sur la feuille de pointage, le Canadien a gagné la deuxième période en marquant le seul but de l'engagement. Mais, sans les prouesses de leur gardien, les joueurs du Canadien auraient eu à payer une facture salée pour les nombreux revirements commis dans leur territoire. Avec 15 tirs contre trois seulement, il n'y a aucun doute que les Penguins ont été la meilleure équipe de cet engagement. Par contre, le Canadien a été opportuniste en convertissant sa seule occasion de marquer de la période. Tout d'abord, Michael Cammalleri a forcé Brooks Orpik à commettre une infraction avec son intensité à protéger la rondelle derrière le filet des Penguins. Puis, sur le jeu de puissance, Gomez a gagné une mise en jeu pour amorcer une possession de rondelle. Ensuite, PK Subban a lancé une rondelle vers le filet. C'est à ce moment-là que Cammalleri a réussi le jeu du match pour donner l'avance aux siens.

En désavantage

La clé de la troisième période a certes été le travail en désavantage numérique alors que les Penguins ont obtenu quatre tirs en six minutes. C'est d'autant plus impressionnant qu'Hal Gill était au cachot lors du premier jeu de puissance des Penguins. Cette fois-ci, les Penguins ne pouvaient pas profiter de la fatigue de leurs adversaires. Bienvenue à la prison défensive du Canadien!