Est-ce le calme avant la tempête? Le Canadien a mis la main sur le défenseur David Schlemko, jeudi midi, mais plusieurs morceaux du casse-tête restent à être mis en place au cours des prochains jours.

À propos de l'échange du jour, Marc Bergevin a expliqué l'acquisition de Schlemko comme d'une façon de réagir au résultat du repêchage d'expansion.

«Nous avons perdu Alexei Emelin et je jugeais qu'on avait besoin de remplacer ses minutes d'utilisation, a-t-il indiqué. (Schlemko) est un défenseur typique du hockey d'aujourd'hui qui déplace bien la rondelle, qui patine bien et qui est calme en possession du disque. Le prix était bon pour nous.»

Le Tricolore n'a dû céder qu'un choix de 5e ronde en 2019 pour obtenir ses services.

Bergevin s'est dit peu surpris qu'Emelin soit sélectionné, mais a ajouté du même souffle qu'il y avait une très bonne possibilité que Nathan Beaulieu soit le choix des Golden Knights dans l'éventualité où il était demeuré dans l'organisation du Canadien.

«En plus il était admissible à l'arbitrage», a ajouté le DG pour expliquer les motifs l'ayant mené à échanger l'ancien premier choix de l'équipe au repêchage de 2011.

Avec le départ de ce joueur autonome avec compensation, la partie de poker se concentre plus que jamais sur Alex Galchenyuk, que des rumeurs envoient aux quatre coins de la ligue depuis plusieurs jours.

Bergevin a refusé de commenter ce dossier, se limitant à dire qu'il n'avait pas encore vraiment entamé les négociations avec l'agent de Galchenyu, Pat Brisson, pour renouveler son contrat.

«Il reste du temps pour ça», a-t-il mentionné.

Les négociations pourraient être plus pressantes dans le cas d'Alexander Radulov et d'Andrei Markov, qui eux deviendront libres comme l'air le 1er juillet.

Bergevin a indiqué que les pourparlers se poursuivaient avec Radulov mais qu'il n'y avait rien à signaler de ce côté. La possibilité existe qu'il cède ses droits de négociations à une autre équipe s'il ne parvient pas à une entente avec ce dernier, mais aucune formation ne s'est manifestée jusqu'à maintenant pour tenter de les acquérir.

Quant à Markov, on l'a senti plus hésitant que par le passé. Le vétéran défenseur, habitué à des contrats lui rapportant 5,75 millions par saison depuis des lunes, exigera-t-il un salaire semblable à ce stade-ci de sa carrière?

«Il nous a rendu de bons services, mais il y a toujours un prix à payer et nous avons nos limites», a dit Bergevin en précisant qu'il avait parlé tout récemment à Markov.

Le DG a par ailleurs avisé Brian Flynn et Dwight King qu'ils ne recevraient aucune offre pour revenir à Montréal la saison prochaine.