Tout indique que l'attaquant Carl Hagelin sera de nouveau laissé de côté par les Penguins de Pittsburgh, dans le deuxième match de la finale de la Coupe Stanley, qui aura lieu ce soir.

Le Suédois, également retranché pour le premier match, est resté avec les réservistes sur la patinoire après l'entraînement optionnel des Penguins ce matin.

La situation du pauvre Hagelin est aux antipodes de celle des séries 2016. Il y a un an, les Penguins étaient transportés en finale par le trio formé de Hagelin, Nick Bonino et Phil Kessel. Il s'agissait du trio «HBK», une référence au surnom de Shawn Michaels (le «Heartbreak Kid»), une légende de la lutte professionnelle dans les années 1990 et 2000.

Hagelin avait totalisé six buts et 10 passes pour 16 points en 24 matchs le printemps dernier. Cette année, il a été limité à un petit point en 11 matchs.

L'ancien des Rangers n'est d'ailleurs pas le seul membre de son ancien trio à connaître des séries plus difficiles. Bonino ne compte que sept points en 20 matchs, après en avoir empilé 18 en 24 sorties lors des séries 2016.

Kessel affiche quant à lui un niveau de production semblable à l'an dernier (19 points en 20 matchs), mais son entraîneur-chef, Mike Sullivan, ne lui a toujours pas trouvé de trio stable. Lundi, en cours de match, il l'a séparé d'Evgeni Malkin et l'a employé au sein de la troisième unité, justement avec Bonino.

Sullivan a justifié sa décision en affirmant qu'il équilibrait mieux ses trios de cette façon, mais il a tout de même souligné une lacune dans le jeu de Kessel et de Malkin.

«Ils sont efficaces quand ils jouent de la bonne façon, qu'ils gagnent des batailles pour la rondelle, le long des rampes et qu'ils sont durs à affronter. C'est ce qu'on leur demande souvent, d'être plus durs à affronter.»

Mystère chez les Predators

Du côté de Nashville, l'entraîneur-chef Peter Laviolette a refusé de se prononcer sur de possibles changements à sa formation.

Par contre, il a été plus que limpide quand il s'est fait demander si un autre effort comme celui de lundi le satisferait. Les Predators, rappelons-le, ont limité les Penguins à 12 tirs et les ont même empêchés de tirer pendant 37 minutes, en deuxième et troisième périodes. Mais Pittsburgh l'a tout de même emporté.

«On sait qu'ils seront meilleurs, donc on devra nous aussi être meilleurs», a laissé tomber l'entraîneur.

Depuis le début des séries, les Predators présentent une fiche parfaite de 4-0 dans le match qui suit une défaite.