Il est presque impossible d'enlever le sourire du visage de Pekka Rinne, ces temps-ci.

Le joueur ayant le plus d'ancienneté avec les Predators va participer à la finale de la coupe Stanley pour la première fois, à sa neuvième saison complète dans la LNH.

«Je considère avoir fait un bon bout de chemin dans la ligue, a dit le gardien qui est âgé de 34 ans. J'apprécie vraiment la chance de vivre ça pour une première fois. J'imagine qu'il faut le savourer. On l'apprécie et puis à chaque match, on donne tout ce qu'on a.»

Le Finlandais de six pieds cinq est vu par ses coéquipiers comme l'épine dorsale de Nashville. Il manie la rondelle comme un défenseur additionnel, annulant les efforts adverses pour récupérer les disques envoyés dans son coin de patinoire.

Rinn a une fiche étincelante de 12-4 lors des séries en cours. Il a une moyenne de 1,70, au 10e rang de l'histoire pour un bal printanier.

«Il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'il accomplit à chaque match», mentionne le défenseur P.K. Subban, des Predators.

Si le club du Tennessee a atteint la ronde ultime pour la première fois, à sa 19e saison d'existence, c'est en bonne partie grâce aux exploits de Rinne. Comme exemple, son rendement de 7-1 au Bridgestone Arena. Lundi, il y a fait 38 arrêts et les siens ont gagné 6-3, écartant Anaheim en six rencontres.

«À chaque fois où vous pouvez éliminer un adversaire, il faut une bonne performance d'équipe, mais aussi individuellement comme gardien», a dit Rinne.

Randy Carlyle, qui dirige les Ducks, a noté que dans le match numéro cinq, Rinne a pris le contrôle du disque huit fois au premier vingt, dans un gain de 3-1 des Predators.

«Vous ne pouvez pas lui fournir autant d'occasions», a dit Carlyle.

Rinne a été trois fois finaliste pour le trophée Vézina, terminant deuxième lors des scrutins de 2011 et 2015. En 2011-12, il a dominé la Ligue nationale avec 43 gains. En 2014, il a été nommé le joueur le plus utile du championnat mondial, aidant la Finlande à obtenir la médaille d'argent.

Rinne a rebondi d'une opération à la hanche et aussi d'une infection E. coli, ce qui l'a limité à 24 matches en 2013-14. Nashville a alors raté de peu les séries, ce qui a amené le directeur général David Poile à faire un changement derrière le banc, remplaçant Barry Trotz par Peter Laviolette.

«Je pense que David et les propriétaires ont vraiment fait du beau travail pour donner plus d'outils à Peter et ajouter du talent dans l'équipe», a confié Rinne.

La finale de la coupe Stanley va débuter lundi soir, à Ottawa ou à Pittsburgh. Les gagnants de la finale de l'Est seront connus jeudi, après un match ultime.