(Guidonia Montecelio, Italie) Dans une ville millénaire, où se déroulera une édition de la Coupe Ryder riche de près d’un siècle d’histoire, le capitaine de l’équipe européenne Luke Donald a déterminé qu’il a de meilleures chances de mener sa troupe vers la victoire en misant sur les statistiques avancées.

En tant que capitaine de l’équipe hôtesse, Donald aura le privilège de choisir la configuration du parcours « Marco Simone » ainsi que l’ordre de jeu. Depuis 1997, l’Europe a toujours donné le coup d’envoi à la prestigieuse compétition de golf avec des matchs présentés selon la formule quatre balles, meilleure balle.

Cette année, Donald a plutôt choisi la partie à quatre, la formule la plus difficile pour inscrire des points puisque les golfeurs doivent jouer en alternance. Coïncidence ou non, la dernière fois que l’équipe européenne a choisi cette formule pour donner le ton à la Coupe Ryder chez elle, c’était en 1993. C’est aussi la dernière fois que l’Europe a perdu sur ses terres.

« C’est assez simple, honnêtement, a dit Donald lundi. Nous estimions qu’en tant qu’équipe, d’un point de vue statistique, nous étions supérieurs dans la partie à quatre, plutôt qu’en quatre balles, meilleure balle. Pourquoi ne pas commencer sur les chapeaux de roue ? C’est ça l’idée. »

C’est à peu près tout ce qui est ressorti de la première conférence de presse des capitaines, après une journée d’entraînement léger, et du repos pour l’équipe américaine suivant un long voyage.

Onze golfeurs de l’équipe américaine se sont réunis à Atlanta dimanche soir en vue du vol de nuit vers l’Europe. Le douzième est Brooks Koepka, le seul joueur qui fait partie du circuit LIV et qui disputait un tournoi en banlieue de Chicago (il a fini en 24e place, huit coups derrière Bryson DeChambeau).

« Il nous a devancés, a reconnu le capitaine de l’équipe américaine Zach Johnson. S’il avait pris un vol de Chicago jusqu’à Atlanta, et que nous avions dû l’attendre sur le tarmac, alors nous serions arrivés bien plus tard. Je ne crois pas que c’était envisageable. Il nous a donc rejoints ici. »

Johnson a rapidement ajouté que Koepka avait fait partie des éclaireurs de l’équipe américaine qui s’étaient rendus au parcours « Marco Simone » plus tôt ce mois-ci.

Parmi ceux qui brilleront par leur absence à la Coupe Ryder, qui se mettra en branle à compter de vendredi en Italie, se trouve Tiger Woods, qui récupère toujours d’une opération à une cheville.

Il n’était pas à Whistling Straits en 2021, mais est demeuré en contact avec l’équipe par l’entremise de textos et de mots d’encouragement alors que l’équipe américaine disposait de l’équipe européenne 19-9. Johnson a admis qu’il avait discuté plusieurs fois avec Woods ces derniers mois, alors qu’il constituait l’équipe américaine.

Mais le canal de communication s’est récemment refermé.

« Il est conscient que maintenant que nous sommes ici (en Europe), il est probablement préférable que nous gérions la compétition par nous-mêmes », a évoqué Johnson.