Le pilote français Sébastien Bourdais fera son retour dimanche sur le circuit urbain de Long Beach, où il s'est imposé trois fois consécutives (2005, 2006, 2007) dans ses années de ChampCar, mais ce sera cette fois dans le cadre d'un Grand Prix IndyCar.

Long Beach est la troisième manche (sur 17) -et la première en circuit urbain- de la saison 2011 du Championnat automobile nord-américain Indy Car, qui a fusionné avec le ChampCar en 2008 après le départ du Français.

Bourdais, sacré champion de ChampCar de 2004 à 2007, est revenu cette année à ses premières amours dans un Championnat monoplace nord-américain après l'échec de son aventure en Formule 1 avec Toro Rosso en 2008 et 2009.

À 32 ans, le pilote originaire du Mans s'est vu confier un volant par l'écurie Dale Coyne Racing pour les neuf courses de la saison disputées sur route et en ville (les huit autres sont courues sur ovales).

Dimanche, il avait pris la 11e place du Grand Prix d'Alabama pour la première course de sa carrière en Indy Car (20e sur la grille). Il avait en effet manqué le premier rendez-vous de la saison, le 27 mars à St Petersburg (Floride), après avoir endommagé sa voiture lors du warm up d'avant-course.

«Nous n'avons pas très bien commencé la saison et ça va prendre un peu de temps avant de trouver le rythme, a-t-indiqué sur le site indycar.com. En acceptant l'offre de Dale (Coyne), je ne savais pas où on en serait en début de saison mais je savais que ça serait dur car les autres équipes sont déjà bien implantées. Tout le monde travaille dur pour qu'on y arrive le plus vite possible.»

Bourdais, qui compte 31 victoires en ChampCar/IndyCar, espère que sa connaissance du circuit urbain californien va l'aider.

«C'est un des endroits où tu peux presque aller aussi vite en course qu'en qualifications, et parfois plus vite, dit-il. C'est du plaisir quand la voiture a une bonne adhérence et que tu sens que tu peux vraiment la pousser.»

Selon le Manceau, sa voiture toutefois a moins «d'adhérence et d'appuis» que sa ChampCar de l'époque. «C'est différent et il faut faire avec», dit-il.