Ottawa, Québec et Montréal ont évoqué la possibilité de former un organisme à but non lucratif pour prendre en main le Grand Prix. Ce serait l'un des derniers moyens de sauver la lucrative course automobile.

«Il n'y a pas beaucoup d'autres options», a confié une source proche du dossier.

D'après ce dernier scénario, une société à but non lucratif financée par les trois ordres gouvernementaux prendrait en charge le Grand Prix, si aucun promoteur privé ne se montre intéressé par l'aventure.

 

Fortier assure le suivi

Le changement de garde au Conseil des ministres à Ottawa ne devrait pas avoir d'impact majeur pour la suite du dossier, indique-t-on. Michael Fortier assure le suivi du dossier avec son successeur, Christian Paradis. Au bureau de ce dernier, on précise que M. Fortier n'est plus rémunéré pour son travail.

M. Paradis a refusé d'accorder une entrevue à La Presse, hier, au motif que son horaire est trop chargé. En entrevue à RDI, il s'est montré ouvert à engager des fonds publics dans la sauvegarde du Grand Prix.

«Je suis personnellement favorable à la venue du Grand Prix, c'est une vitrine pour le pays dans son entier, a-t-il affirmé. Mais pas à n'importe quel prix.»

Le nouveau ministre rencontrera aujourd'hui son homologue provincial, Raymond Bachand, pour faire le point sur la situation.

Au bureau du ministre Bachand, on a refusé de commenter, hier. Même son de cloche à l'organisation du Grand Prix, où le vice-président marketing, Paul Wilson, s'est refusé à tout commentaire.

«On continue notre travail, on étudie différentes options, et on veut trouver une solution le plus rapidement possible», a pour sa part affirmé Renée Sauriol, porte-parole du maire Gérald Tremblay.

Avec la collaboration de Hugo De Grandpré