Depuis ses débuts en catégorie reine, Rossi n'a jamais été hors du podium plus de quatre courses consécutives. Les 39 points perdus sur Stoner aux Pays-Bas, en Allemagne et en République tchèque, ajoutés à cette deuxième course à domicile sur un circuit où son père Graziano, brilla avant lui, sont donc une motivation supplémentaire pour le septuple champion du monde.

Depuis ses débuts en catégorie reine, Rossi n'a jamais été hors du podium plus de quatre courses consécutives. Les 39 points perdus sur Stoner aux Pays-Bas, en Allemagne et en République tchèque, ajoutés à cette deuxième course à domicile sur un circuit où son père Graziano, brilla avant lui, sont donc une motivation supplémentaire pour le septuple champion du monde.

«C'est très étrange pour moi de venir à Misano. C'est une grande émotion tant la passion (des tifosi) est grande, a déclaré Rossi en conférence de presse, jeudi. Depuis Brno, nous avons fait des progrès et nous disposons d'un nouveau moteur. Nous avons aussi beaucoup travaillé sur les pneus sans trouver la solution miracle. Soixante points de retard à rattraper en 6 courses, c'est un grand écart mais le Championnat n'est pas encore mathématiquement terminé», a-t-il conclu.

Un nouveau circuit

La piste, qui a changé de sens et dont la surface a été refaite, est toute nouvelle et n'a rien à voir avec celle, réputée très dangereuse par temps de pluie, des années 1980 à 1993 où s'illustrèrent les Kenny Roberts, Freddie Spencer et Eddie Lawson. Un seul pilote l'a pratiquée telle qu'elle est aujourd'hui, Anthony West, en Supersport en juin dernier. L'Australien, qui remplaçait Olivier Jacque pour la fin de saison, vient de signer chez Kawasaki pour 2008.

Un seul ancien y roula avant 1993, le Brésilien Alex Barros. Le coéquipier de Rossi, Colin Edwards la fréquenta en Superbike et y termina quatre fois sur le podium. «J'y ai fait quelques belles courses et je garde de bons souvenirs de la vieille piste. Mais comme on tourne dans l'autre sens, ce sera vraiment un nouveau circuit à découvrir», affirme-t-il.

L'Australien Casey Stoner, solide leader du Championnat avec déjà sept victoires à son actif, était très décontracté, jeudi en conférence de presse, ne semblant guère impressionné par ce qui l'attend.

«C'est un autre circuit, qui semble plutôt bien, même s'il est bosselé, a-t-il souligné. Nous y avons fait un tour de démonstration, Loris (Capirossi) et moi, pour un show Ducati. Je n'ai pas de pression. C'est une saison incroyable, je dispose d'une avance confortable, tout va bien dans le team et nous avons encore fait un pas en avant à Brno où nous avons testé un nouveau châssis». Dans ces conditions, pourquoi pas une huitième victoire qui le rapprocherait encore un peu plus d'un titre qui lui semble promis ?

Pedrosa menacé par Suzuki

Pour défendre sa troisième place en MotoGP, Dani Pedrosa (Honda) devra se méfier des pilotes Suzuki, John Hopkins et Chris Vermeulen, en forme et disposant d'une moto de plus en plus compétitive.

La météo pourrait jouer des tours aux pilotes avec un temps chaud et orageux: une averse a d'ailleur mouillé la piste, jeudi en fin d'après-midi.

En quart de litre, le Saint-Marinais Alex De Angelis voudra sans aucun doute briller à domicile où il essaiera de remporter la deuxième victoire de sa carrière après Valence en 2006. Mais l'Espagnol Jorge Lorenzo, qui aime conquérir de nouveaux territoires voudra planter son fameux drapeau noir frappé de la devise «Cette terre est mienne», pour la huitième fois de la saison.

En 125cc, un autre Espagnol, Hector Faubel, tentera de renouveler son exploit de Brno, qui lui a permis de prendre la tête du Championnat.