«Mon père est en train d'organiser ça. On va aller à Sanair avec Jean-Paul Cabana, qui a quatre voitures, et si je roule assez bien, on regarderait pour le NASCAR Canada l'an prochain ou la série équivalente au Québec», révèle Ranger.

«Mon père est en train d'organiser ça. On va aller à Sanair avec Jean-Paul Cabana, qui a quatre voitures, et si je roule assez bien, on regarderait pour le NASCAR Canada l'an prochain ou la série équivalente au Québec», révèle Ranger.

Raphaël Ranger, qui aura bientôt 17 ans, espère donc suivre les traces de son cousin Andrew. «Qu'on se retrouve dans la même série, ce n'est pas impossible», lance celui qui aimerait bien tourner la page sur le karting.

«Il y a 70% des chances que ce soit fini (le karting). On dépense beaucoup d'argent pour rien. Je sais que je suis parmi les meilleurs, je suis plus vite dans les qualifs, mais je suis souvent malchanceux en course», raconte Raphaël.

Et si ça ne marche pas pour le NASCAR, retour en kart? «Ça va marcher, inquiète-toi pas!», lance-t-il sans hésitation.

De toute évidence, demeurer en karting ne l'intéresse pas vraiment. Il faut dire qu'il a été passablement malchanceux cet été. Après une quatrième place au classement en catégorie Rotax Max de la Winter Tour en Floride le printemps dernier, il a participé aux cinq courses de la Coupe de Montréal, où il a entre autres été sorti de piste à deux reprises par un rival alors qu'il avait mérité la pole position. Son meilleur résultat a été une quatrième place et il a terminé 10e au cumulatif des cinq manches. Une compétition à oublier.

Ranger a également participé au championnat canadien à Hamilton, où il a pris le sixième rang sur une cinquantaine de coureurs.