«Il est trop tôt pour évaluer le niveau relatif de chacun, mais les grosses écuries semblent très proches», commente Räikkönen qui reconnaît avoir eu des difficultés à régler sa monoplace «en particulier à cause du vent».

«Il est trop tôt pour évaluer le niveau relatif de chacun, mais les grosses écuries semblent très proches», commente Räikkönen qui reconnaît avoir eu des difficultés à régler sa monoplace «en particulier à cause du vent».

Mais en fin de seconde séance, alors qu'Hamilton semblait bien tenir le meilleur temps de l'après-midi, «nous avons trouvé de bons réglages et nous devons continuer dans cette voie pour rester devant les autres», poursuit le vainqueur du GP d'Australie. Il n'a toujours pas digéré la course malaisienne où il avait été dans l'incapacité de se battre à 100% afin de préserver sa mécanique.

Alors vendredi, Räikkönen le mors aux dents a été le plus rapide de chacune des deux séances. Contrairement à ses concurrents, il a signé son meilleur chrono le matin. Avec plus d'une demi seconde d'avance sur son coéquipier Felipe Massa.

Faut-il y voir un présage en ce vendredi 13 ? Räikkönen a décroché le meilleur temps de la seconde séance avec 13 millièmes de seconde d'avance sur Hamilton. Ce chrono du Britannique est le deuxième meilleur de la journée, à 378/1000 du Finlandais.

«Plus rapide que jamais»

«La piste était très glissante le matin, donc il n'y avait aucune raison de passer trop de temps sur les réglages, commente Hamilton. Lors de la seconde séance, nous avons commencé à affiner nos réglages et nous avons effectué quelques longs relais. Il me semble que j'étais plus rapide et plus constant que jamais sur ces longs relais, ce qui est une bonne chose.»

Une impression reprise par son coéquipier Fernando Alonso, dont le meilleur temps le place à 622/1000 de son rival Räikkönen.

«Il me semble que nous sommes plus proches des Ferrari que nous ne l'avons jamais été», estime le double champion du monde.

Pour lui, le comportement de la MP4-22 aura beaucoup changé samedi, en raison des modifications de réglages, mais surtout «de l'évolution de la piste» qui va gagner en adhérence.

«Nous verrons ce qui se passera alors, ça pourra être bien... ou mal», commente-t-il fataliste.

Alonso semble cependant ne pas croire à la possibilité de décrocher la pole position. «Une place sur l'une des deux premières lignes nous laisserait une chance en course, mais plus loin ce sera très difficile» de venir se mêler à la lutte pour la victoire, estime-t-il.

«Pas si mal»

D'autant que Robert Kubica a une nouvelle fois démontré qu'il faudrait certainement compter avec les BMW Sauber. Le Polonais a été le seul vendredi à s'approcher du rythme des Ferrari et des McLaren-Mercedes, terminant la journée avec un tour à 570/1000 de seconde de Räikkönen.

«Nous avons toujours un problème d'équilibre», regrette cependant Kubica, obligé d'utiliser le mulet l'après-midi après avoir connu le même problème qu'en Malaisie avec sa boîte de vitesses. En rétrogradant, il bloque les roues arrières et petit à petit, la boîte casse.

La seconde séance s'est donc mieux passée pour le Polonais qui estime vendredi soir que finalement «les choses ne semblent pas aller si mal».

Chez Renault, les temps sont décevants par rapport à la concurrence -Kovalainen à près d'une seconde et demie de Räikkönen et Fisichella à près de deux secondes- mais on estime cependant la journée «encourageante» en raison de «longs relais régulier», selon les termes de Fisichella.

Les conditions météorologiques pourraient cependant jouer un grand rôle si, comme la nuit précédente, une averse diluvienne lave la piste de la gomme que les monoplaces y ont déposé vendredi et si le vent continue de gêner les pilotes.