La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé lundi qu'elle ne prendrait pas de sanction à l'encontre du pilote de Ferrari Sebastian Vettel, jugé coupable d'un coup de roue sur Lewis Hamilton (Mercedes) lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan.

La FIA explique dans un communiqué avoir averti l'Allemand, qui a reconnu son entière culpabilité et s'est excusé, au terme d'une audition lundi après-midi à son siège parisien.

«Le président de la FIA Jean Todt a décidé à l'issue de la réunion que le dossier était clos», précise le texte.

Toutefois le Français, ancien patron de l'écurie Ferrari, «a clairement indiqué que s'il devait y avoir une répétition d'un tel comportement, la question serait immédiatement renvoyée vers le Tribunal international de la FIA pour une enquête plus approfondie», ajoute le communiqué.

Vettel s'est engagé par ailleurs à participer à «des actions éducatives» dans divers championnats dont la la Formule 2, et participera à un séminaire de commissaires de la FIA.

En outre l'Allemand ne sera plus autorisé jusqu'à la fin 2017 à participer aux campagnes de sécurité routière que mène la FIA.

Le 25 juin dernier dans les rues de Bakou, Vettel a perdu son calme après une collision provoquée par un freinage brusque d'Hamilton au 22e tour d'une course neutralisée pour la troisième fois par la voiture de sécurité.

Il s'était porté à sa hauteur et avait donné un coup de roue au Britannique, son rival direct dans la lutte pour le titre.

Les commissaires de course avaient jugé cette manoeuvre «potentiellement dangereuse» et lui avaient infligé une pénalité de 10 secondes d'arrêt aux puits, le privant d'une victoire qui semblait lui tendre les bras.

À cette occasion, Le quadruple champion du monde a de plus perdu trois points sur les douze que compte la super-licence d'un pilote de Formule 1.

Au championnat des pilotes, Vettel compte 14 points d'avance sur Hamilton alors qu'il reste 12 courses à disputer.