Pirelli est revenu en Formule 1 avec un mandat clair: concocter des gommes qui permettraient d'améliorer le spectacle. Une mission accomplie, mais avec un effet collatéral non négligeable: le nombre d'arrêts aux puits a monté en flèche.

L'an dernier, il y a eu plus de 1000 arrêts aux puits, avec une moyenne de 58 visites dans les stands à chaque course. À Montréal, les bolides ont changé de pneus 76 fois - merci toutefois aux conditions météo rocambolesques.

Les équipes doivent donc suivre une chorégraphie parfaite, qui est répétée maintes et maintes fois durant la saison. Chaque équipier a son rôle, il y a par exemple trois mécanos par roue: celui en charge de les déboulonner et de les reboulonner, un autre qui retire la roue usée et un troisième qui installe la nouvelle. Et on se pare à toute éventualité. Par exemple, chacun des quatre préposés au boulonnage des pneus dispose à portée de main d'un pistolet hydraulique de rechange, branché en permanence avec un boulon préenclenché. Si bien qu'un bon arrêt peut de nos jours prendre moins de trois secondes.

Les meilleurs dans le domaine sont Red Bull, Mercedes, McLaren, Force India et Ferrari. Les cancres en 2011? HRT, qui était deux fois pire que Virgin (devenue Marussia), dont les équipiers mettaient tout de même 1,6 seconde de plus que Red Bull à changer quatre roues...

Source: Mercedes GP et Caterham F1 Team