L'Australien Mark Webber (Red Bull) et le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) ont admis que leurs espoirs de sacre s'étaient envolés après le Grand Prix d'Italie de Formule 1, dimanche à Monza, remporté par le leader du classement, l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull).

«Maintenant, nous nous battons tous pour la 2e place, a expliqué Webber. À ce stade, ''Seb»» a besoin de connaître une fin de saison incroyablement décevante pour que nous lui prenions le titre.»

«Il est dans une très bonne position. Il a fait du super boulot. Et clairement, la voiture était bonne dimanche. C'est une occasion manquée pour moi», a observé l'Australien, qui n'avait marqué aucun point à Monza après un mauvais départ puis une collision avec le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) qui l'avait poussée à l'abandon.

«Je doute qu'il soit encore possible de battre Sebastian pour le titre», a de son côté affirmé Lewis Hamilton. «Mais nous allons essayer. Je suis impatient de disputer les courses éloignées. Elles seront excitantes. Je suis concentré pour rapporter d'autres victoires à l'écurie», a ajouté le Britannique, 4e en Italie.

Après treize épreuves, Hamilton (158) compte 126 points de retard sur Vettel (284), quand Webber, comme l'autre pilote McLaren, le Britannique Jenson Button, avec qui il est ex-aequo au classement, affichent un retard de 117 longueurs (167 pts).

Le dauphin de Sebastian Vettel, l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari, 172), est relégué à 112 unités. «Gagner le Championnat est impossible, même si ce n'est pas mathématique. Nous ne sommes plus dans la lutte», a admis Alonso, résigné à «se battre pour la 2e place au Championnat».

Avec six courses encore à disputer, un pilote peut encore gagner un maximum de 150 points -correspondant à 6 fois les 25 points de la victoire-. Vu le rythme tenu par Vettel en début de saison, imaginer qu'un de ses adversaires gagne six fois sans que l'Allemand ne marque un total de 38 points paraît hautement improbable.