Blessés à Monaco, les pilotes Sergio Perez et Vitaly Petrov ont été autorisés par les médecins à prendre part au Grand Prix du Canada.

En fait, c'est surtout Perez - victime d'une commotion cérébrale quand sa Sauber a heurté de plein fouet un muret de protection - qui a dû se soumettre à une série de tests du Dr Jean-Charles Piette, du centre médical du circuit affilié au centre hospitalier Saint-Luc.

«J'ai été libéré de l'hôpital de Monaco le lundi après la course et je suis resté quelques jours dans la Principauté pour récupérer et reprendre des forces, a-t-il expliqué en conférence de presse. J'ai eu mal à la tête quelques jours après l'accident, mais tout est revenu à la normale.

«Après d'autres examens, j'ai profité de cette course en Amérique pour rentrer quelques jours chez moi, au Mexique. Cela m'a permis de faire le plein d'énergie et de retrouver la forme. À mon arrivée ici, j'ai rencontré les médecins à qui nous avons transmis les résultats des derniers examens et qui m'ont donné le feu vert pour la course.»

Le jeune Mexicain, premier pilote de son pays en F1 en près de 30 ans, n'a jamais roulé sur le circuit Gilles-Villeneuve. «Je devais aller m'entraîner sur le simulateur de Ferrari, mais je n'ai pu m'y rendre en raison de l'accident, a-t-il expliqué. J'ai toutefois pu découvrir le circuit sur une PlayStation, ça devrait aller.

«À ce qu'on m'a dit, c'est un circuit où il faut rouler près des murs et vraiment attaquer si on veut tirer le maximum de la voiture. J'ai doublement hâte de monter dans la voiture pour les premiers essais.»

De son côté, le Russe Vitaly Petrov avait subi une entorse à une cheville quand sa Renault avait heurté un rail de sécurité en fin de course à Monaco. «J'étais coincé dans la voiture et je ressentais des douleurs au bas du dos et aux jambes, mais ce n'était finalement rien de grave», a rappelé Petrov.

Étonnant troisième du premier Grand Prix de la saison, en Australie, le pilote de l'équipe Renault n'a pu répéter son exploit depuis. «La voiture avait progressé à Barcelone et je crois qu'elle sera encore meilleure ici, a-t-il estimé. Nos ingénieurs ont prévu plusieurs améliorations et ce sera intéressant de voir leurs effets vendredi (aujourd'hui).

«Le plus important sera d'atteindre l'arrivée. Ce circuit est très dur pour les voitures, pour les freins et les pneus en particulier. Ce Grand Prix est un peu une épreuve d'endurance et ce sera important de bien ménager la voiture.»