Le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso (Renault) s'est dit convaincu mercredi que les constructeurs sauraient affronter la crise économique en réduisant leurs coûts, afin d'éviter des retraits surprise comme celui de l'écurie Honda.

«Toutes les équipes sont maintenant d'accord pour réduire les coûts, pour trouver une solution, pour dépenser moins d'argent et je suis sûr qu'elles y parviendront», a déclaré le pilote de Renault, qui participe cette semaine aux essais sur le circuit de Jerez de la Frontera.

«Il existe plein de solutions pour réduire le budget des équipes sans aller jusqu'à quitter la Formule 1», a-t-il ajouté, se disant «surpris» par le retrait de Honda de la compétition.

«C'est dommage et ce fut une surprise pour moi et pour beaucoup de gens dans le paddock, parce qu'Honda a été très longtemps présente en Formule 1 et que c'était l'une des meilleures équipes», a assuré le pilote espagnol.

«J'imagine que ça n'a pas dû être une décision facile à prendre et j'espère qu'aucune autre équipe prendra la même décision», a ajouté Alonso, champion du monde en 2005 et en 2006 avec Renault.

Honda, le deuxième constructeur automobile japonais, a annoncé vendredi à Tokyo son retrait de la Formule 1, en raison de la crise économique mondiale.

«Si la situation empire pour les constructeurs automobiles, nous en perdrons un autre», a déclaré mercredi dans un entretien à l'agence britannique Press Association le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley.

Il a toutefois ajouté n'avoir entendu aucune information précise et inquiétante sur l'un des cinq constructeurs restants en F1 (Ferrari, Renault, Toyota, Mercedes-Benz et BMW).

M. Mosley a aussi estimé que les ingénieurs devaient «se remettre à innover» face à la crise actuelle.