Le prochain Grand Prix du Canada va pouvoir compter sur un centre de presse international. Raymond Bachand, le ministre du Développement économique et du Tourisme, a confirmé hier que le Québec versait2 millions pour la construction du centre de presse.

«Je suis heureux d'annoncer que les lettres sont prêtes et que le tout est confirmé. Dès le début, quand j'ai su en décembre que Bernie Ecclestone en faisait une condition sine qua non, j'ai pris une décision. Il fallait aider le Grand Prix.

 

D'abord, parce que c'est l'événement touristique le plus important au Québec et au Canada, et ensuite parce que Normand Legault ne se prête à aucune manoeuvre pour venir chercher des subventions statutaires versées aux festivals alors qu'il se qualifierait pour le maximum de 1 million par année», a expliqué le ministre Bachand, hier après-midi.

Il a fallu que le ministre sollicite d'autres ministères et d'autres organismes pour arriver à ses fins. Ainsi, Tourisme-Montréal contribue à hauteur de 500 000 $ tandis que les ministres Bachand et Nathalie Normandeau, vice-première ministre et responsable de Montréal, y vont de 750 000 $ chacun. En espérant évidemment que ce soit Mme Normandeau qui soit invitée pour l'inauguration du centre de presse. Dans ce cas, on se fera un devoir de couvrir l'événement.

Le ministre Bachand était prêt à attendre avant d'annoncer l'engagement de son gouvernement.

«Par courtoisie, j'aurais préféré attendre que mes collègues du fédéral participent à l'annonce. Je les attendais, mais on semble tarder de ce côté», a expliqué M. Bachand. Il a ajouté: «Je précise que notre participation de 2 millions n'est pas conditionnelle à une aide du fédéral.»

Heureusement, si le fédéral tarde à confirmer sa participation au projet d'un centre de presse international, il n'y a pas raison de s'inquiéter. Jean-Pierre Blackburn, ministre fédéral du Travail et ministre responsable du développement économique, a été très clair, hier. Et formel.

 

«L'argent va effectivement venir de l'agence du développement économique du Canada pour les régions dont je suis le ministre responsable. On s'est entendu avec M. Normand Legault pour une somme de 1,25 million. Comme le Grand Prix du Canada est une entreprise privée, il reste à ajuster la plomberie pour le versement des sommes. Mais il y a une volonté très nette de venir en aide au Grand Prix et je suis convaincu qu'on va trouver la solution pour aplanir les derniers obstacles», a dit M. Blackburn lors d'un entretien en fin d'après-midi.

Par ailleurs, le ministre responsable de Montréal, Michael Fortier, oeuvre lui aussi dans ce dossier pour qu'on puisse confirmer la participation du gouvernement Harper et que les dirigeants du Grand Prix entreprennent les travaux à temps pour la tenue du Grand Prix en juin.

Le troisième partenaire est évidemment la Ville de Montréal. Le maire Gérald Tremblay a pris une position dès les premiers jours et s'y est tenu. Ce qui semble faire l'affaire des intervenants dans le dossier. La Ville de Montréal va investir pour près de 1 million en amélioration des garages qui, d'ailleurs, lui appartiennent. On va annoncer que la Ville va installer un immense générateur de 600 000 $ qui va desservir le paddock. Ça va être une énorme amélioration par rapport à la vingtaine de génératrices à l'essence qui polluaient encore plus l'air ambiant au week-end du Grand Prix.

Les plans du nouveau centre de presse sont avancés. On va agrandir les quais et on va y monter une sorte de tente rigide capable d'accueillir des centaines de journalistes dans les meilleures conditions qui soient, incluant une cafétéria permettant à tous de refaire leurs forces pendant de longues journées de travail. En fait, ça devrait ressembler au centre de presse du Grand Prix d'Allemagne à Hockenheim.

Un tsunami le Canadien !

Venir de l'arrière après avoir concédé une avance de 5-0 à l'adversaire, ce n'était jamais arrivé dans l'histoire du Canadien. Jamais en 100 ans, comme le dit l'expression populaire.Ben, c'est fait. Un raz-de-marée qui a même balayé les cotes d'écoute à la télévision puisque plus d'un million de fans regardaient la fin du match vers 22 h.

Le plus important, ce ne sont pas les deux points, le plus important, c'est la foi. Quand Guy Carbonneau va dire à ses joueurs, la prochaine fois qu'ils tireront de l'arrière par trois ou quatre buts, qu'il ne faut pas lâcher, qu'on ne sait jamais, qu'on peut revenir dans la partie, ils le croiront. Parce qu'ils l'auront déjà vécu.

De plus, au cours des sept ou huit prochaines années, il va y avoir des gars qui auront participé à cette remontée dans le vestiaire du Canadien. Ils diront aux jeunes ou aux nouveaux qu'il ne faut jamais abandonner parce qu'un certain 19 février 2008, ils auront marqué six buts sans riposte pour gagner un match.

Et puis, ça faisait bon de voir Cristobal Huet s'élancer comme un gamin qu'il n'est plus après son dernier arrêt contre Jaromir Jagr. Les p'tits gars y croient et quand on croit, on peut. Pas besoin d'un gourou pour savoir ça.