«J'aimerais ça me battre en avant, a affirmé Carpentier. Mais il va falloir que tout fonctionne à merveille. Et puis il y a des pilotes comme Michael Valiente et Scott Pruett qui sont vraiment bons sur circuit routier. Ron Fellows est quant à lui un gars extrêmement patient qui est toujours très fort en fin de course. Il y a plein de gars qui vont être rapides, c'est impossible de faire des prédictions. En fait, la seule que je peux faire, c'est qu'il va y avoir de l'action dans le virage numéro 1!»
Un gars patient...
«J'aimerais ça me battre en avant, a affirmé Carpentier. Mais il va falloir que tout fonctionne à merveille. Et puis il y a des pilotes comme Michael Valiente et Scott Pruett qui sont vraiment bons sur circuit routier. Ron Fellows est quant à lui un gars extrêmement patient qui est toujours très fort en fin de course. Il y a plein de gars qui vont être rapides, c'est impossible de faire des prédictions. En fait, la seule que je peux faire, c'est qu'il va y avoir de l'action dans le virage numéro 1!»
Plus tard, Carpentier en a risqué une autre mais, celle-là, on aurait pu la faire nous-mêmes: le mur de la honte devrait à nouveau faire quelques victimes. On ne souhaitera pas de malheur à notre homme
Comme il l'avait mentionné à La Presse en juin dernier, il fait ça avant tout pour le plaisir. Mais il y a encore une étincelle au fond des yeux du pilote qui aura 36 ans dans une dizaine de jours. «Je fais ça pour le fun, a répété Carpentier. Mais si ça m'amène plus loin, je vais y aller en courant, c'est sûr.»
L'avantage du circuit?
En fait, il aimerait bien avoir la chance de faire une épreuve de série Busch sur circuit ovale. Mais pour espérer avoir un tel privilège, il devra signer une performance digne de ce nom, samedi. Est-ce que le fait de connaître le circuit Gilles-Villeneuve peut l'avantager? Le principal intéressé croit que non. «Je suis sûr que des gars comme Carl Edwards - l'actuel meneur au classement - vont connaître le circuit autant que nous dès le 20e tour, a déclaré Carpentier. Demain (aujourd'hui) en fin de journée, après les deux séances d'essais, les temps vont être tous très rapprochés.»
Le pilote de Joliette appuie son affirmation sur le fait qu'il a réussi à chauffer les pilotes les plus rapides, lundi, après 20 minutes d'essais à Kershaw, en Caroline du Nord. Il a donc l'impression que les ténors de la série vont avoir amplement le temps de se faire la main sur la piste de l'île Notre-Dame lors des deux séances d'essais de trois heures qui auront lieu aujourd'hui à 9h et 13h30. «C'est quand même beaucoup, normalement les pilotes n'ont pas ce genre d'essais, a avoué Carpentier. Pour ma part, ça va me permettre de voir comment la voiture réagit sur plusieurs tours.»
Car la séance de lundi, coincée entre deux ondées, n'a duré que 45 minutes.
Pas d'indice donc sur le comportement de la voiture à plus long terme. Carpentier sait toutefois qu'il va devoir être docile avec sa nouvelle bagnole. «Il faut être plus délicat en Busch qu'en Daytona Prototype, a-t-il expliqué. Les pneus sont moins larges et la voiture est plus puissante. C'est donc plus exigeant côté pneus. Je suis un peu inquiet à ce sujet parce qu'à Kershaw, dès le cinquième ou sixième tour, j'ai senti que les pneus perdaient de leur efficacité.»
De la casse au menu
La journée d'aujourd'hui sera donc cruciale pour trouver la bonne recette d'ajustements. Carpentier est toutefois confiant. Par contre, la course n'a rien à voir avec les essais, surtout quand il y a 42 voitures qui nous accompagnent en piste. Une bonne position sur la grille de départ sera donc essentielle.
Malheureusement pour Carpentier, son horaire chargé pourrait lui nuire un tantinet. «Je cours vendredi soir en DP et je n'aurai pas l'occasion de rouler à bord de la voiture Busch avant d'aller faire mon unique tour de qualification, le lendemain matin, a-t-il déploré. De passer directement de la DP à la Busch, ça pourrait être compliqué parce qu'il s'agit de deux voitures complètement différentes.»
Le premier tour pourrait donc avoir une importance cruciale pour les pilotes qui n'auront pas réussi à placer leur bolide en avant du peloton.