C’est une opération colossale qui s’est mis en branle dès lundi avec l’arrivée des innombrables caisses de matériel, prises en charge à l’aéroport Pierre-Eliott Trudeau par la division cargo du Formula One Management. Quand les premiers équipiers arrivent, les caisses de matériel sont déjà à leur place, devant les garages attribués aux différentes écuries.

C’est une opération colossale qui s’est mis en branle dès lundi avec l’arrivée des innombrables caisses de matériel, prises en charge à l’aéroport Pierre-Eliott Trudeau par la division cargo du Formula One Management. Quand les premiers équipiers arrivent, les caisses de matériel sont déjà à leur place, devant les garages attribués aux différentes écuries.

«En ce qui nous concerne, on parle entre 38 et 42 tonnes d’équipement, explique Andy Beaven, coordonateur de course de l’écurie Toyota. On a commencé à décharger le matériel à 9h ce matin (hier) et sa mise en place devrait se poursuivre jusqu’à 18h. Demain (ce matin), on sera de retour à 8h30, les ingénieurs arriveront quant à eux à midi.»

C’est l’avant-garde d’une armée massive qui est actuellement sur place dans l’île Notre-Dame. Une vingtaine de personnes par écurie, en attendant les ingénieurs, le personnel des relations publiques et du marketing, qui gonfleront les rangs des écuries à une centaine de personnes chacune. C’est donc plus de 2000 personnes qui seront déployées en fin de semaine par les seules écuries de F1.

«Nous avons exactement les mêmes équipes ici et en Europe, poursuit Beaven. Parfois, quelques ingénieurs s’ajoutent quand nous apportons certaines modifications aux voitures et que nous voulons qu’ils en fassent un suivi particulier.»

Par contre, le reste n’a évidemment rien à voir avec ce que l’on peut voir en Europe. Les camions et les fameux «motorhomes» n’y sont pas, les paddocks ne sont absolument pas comparables non plus. «Mais tout l’équipement destiné aux voitures est identique. Il est seulement adapté pour pouvoir être chargé à l’intérieur des avions cargo», précise Beaven.

La course montréalaise est l’une des plus complexes au niveau de la logistique en ce sens qu’elle est aussitôt suivie, une semaine plus tard, par l’épreuve d’Indianapolis. Toutes les courses consécutives se déroulant à l’extérieur de l’Europe nécessitent ainsi du matériel supplémentaire.

Combien coûte toute cette armada ? «C’est impossible à chiffrer, soutient Andy Beaven. Il y tellement d’équipement là-dedans que c’est difficile à quantifier ; une chose est sûre, c’est qu’on est au même niveau que les principales écuries et que c’est énorme.»

Lundi midi, tout ce beau monde aura quitté nos terres et le même manège se répétera à Indianapolis.