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Malgré la pression incessante de Kimi Räikkönen, 2e et dont la Ferrari s'est montrée bien plus à son aise en course qu'en qualifications, Hamilton a mené le GP de bout en bout pour signer sa troisième victoire de la saison et accroître son avance au championnat pilotes.

«Génial, superbe», «fantastique travail»: les superlatifs manquaient à son équipe pour saluer par radio la victoire du jeune prodige.

Malheureusement pour McLaren-Mercedes, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui avait déclassé Alonso pour avoir gêné Hamilton en qualifications, a également estimé que l'attitude de l'équipe dans cette affaire avait été «préjudiciable» au championnat.

McLaren-Mercedes n'a donc pas été créditée au championnat constructeurs des points inscrits par Hamilton (1er, 10 pts) et Alonso (4e, 5 pts).

«Le week-end fut très tendu, mais nous avions une excellente voiture», commente un Hamilton ravi, bien que désolé d'avoir provoqué la sanction de son équipe. Car selon son patron Ron Dennis, les décisions qui ont conduit aux sanctions viennent du fait que lui, Hamilton, n'a pas respecté les consignes.

«Erreur»

«Nous pensions bien être devant les Ferrari, mais on a vu en course qu'elles avaient un excellent rythme», poursuit le vainqueur.

Ayant pris le meilleur sur la BMW Sauber de Nick Heidfeld à l'extinction des feux, Räikkönen s'est rapidement porté dans le sillage de Hamilton. «Mais je suis resté là...», lâche le Finlandais. Ice Man n'a en effet jamais été en mesure de donner de sueurs froides à Hamilton.

«Il fallait qu'il fasse une grosse erreur pour que j'aie une chance de passer, reconnaît-il. En fait, ma course a été très ennuyeuse, il ne s'est rien passé, j'attendais juste une éventuelle erreur de sa part...»

Des accusations d'espionnage portées par Ferrari à la sanction infligée à son écurie, en passant par un conflit désormais ouvert avec son coéquipier et une explication musclée avec son patron Ron Dennis sur les raisons pour lesquelles il est passé outre les consignes, sans oublier une direction récalcitrante en course, Hamilton se souviendra de son week-end hongrois !

«À fond»

«J'ai contrôlé le premier relais, mais dans le second, j'ai eu un problème de direction et ma voiture tirait à gauche, devenant très difficile à contrôler, explique-t-il. C'est ce qui a permis à Kimi (Räikkönen) de revenir tout près de moi. Mais l'équipe m'a dit qu'il n'y avait rien de grave avec la voiture et que je pouvais continuer à fond».

Au grand dam de Räikkönen: «je devais terminer devant les trois garçons qui sont devant moi au championnat et je n'ai terminé que devant deux d'entre eux», regrette le Finlandais.

Alonso, parti 6e après son déclassement a fini 4e, et Felipe Massa (Ferrari), 14e sur la grille après un cafouillage de son équipe en qualifications, a terminé sa course laborieuse en 13e position, ne permettant pas à la Scuderia de profiter au mieux de la sanction infligée à McLaren-Mercedes.

«Le mieux que je pouvais espérer était un podium... ça n'a pas fonctionné, mais je peux être raisonnablement content de ma course et de mon résultat en étant parti 6e, commente Alonso. Mais comme le démontrent mes temps au tour, sans la pénalité de samedi soir, la victoire était possible. La bataille pour le titre reste ouverte !»

Massa, lui, est déconcerté. «Ce fut une course horrible, il n'y a pas d'autre mot... commente-t-il après avoir perdu la 3e place du Championnat au profit de son coéquipier. Un week-end à oublier !»