Le Finlandais Kimi Räikkönen, dont la Ferrari partira de la troisième position sur la grille, sera en mesure de se mêler immédiatement à la bagarre, tandis que l'Espagnol Fernando Alonso, victime d'un problème mécanique, partira de la 10e position.
Le Finlandais Kimi Räikkönen, dont la Ferrari partira de la troisième position sur la grille, sera en mesure de se mêler immédiatement à la bagarre, tandis que l'Espagnol Fernando Alonso, victime d'un problème mécanique, partira de la 10e position.
«C'est génial d'être de retour pour la bagarre !», s'enthousiasme Massa. Sur les trois fois où il s'est élancé depuis la pole cette année, le Brésilien s'est imposé à deux reprises.
De la bagarre, il devrait y en avoir puisqu'à ses côtés au départ, Massa aura le leader du Championnat du monde Hamilton qui a manqué la pole pour sept minuscules centièmes de seconde, démontrant bien que les McLaren-Mercedes seraient compétitives dimanche.
«J'avais la voiture pour être en pole, mais j'ai commis une petite erreur et perdu un peu de temps dans le virage 15», qui précède la dernière chicane, juste avant la ligne de chronométrage, concède le Britannique.
«Serré»
«Les temps prouvent que c'est très serré», souligne Massa.
«En course, nous serons aussi forts qu'eux», confirme Hamilton avant de fouetter Massa avec sa serviette éponge et d'éclater de rire devant le regard noir et outrageusement menaçant de ce dernier, dans un geste illustrant la complicité entre les deux adversaires.
Avec la troisième position décrochée par Räikkönen, la Scuderia peut légitimement espérer marquer d'importants points pour revenir dans la course aux titres après trois GP largement dominés par McLaren-Mercedes.
«Jusque-là, c'est un bon week-end pour nous, même si j'aurais préféré être en pole, mais c'est de ma faute, il n'y a rien à dire», explique le Finlandais, estimant qu'il avait les moyens de signer le meilleur chrono des qualifications.
Alonso, lui, aura besoin d'un coup de pouce du destin pour espérer viser la victoire, victime de ce qui est a priori «un problème de boîte de vitesses».
«C'est une expérience relativement nouvelle pour moi car cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de problème mécanique», reconnaît l'Espagnol.
Pluie
Le destin pourrait cependant bien se manifester sous la forme de la pluie car des orages sont prévus sur le circuit de Magny-Cours (centre) dimanche.
«La pluie provoquerait des incertitudes en course que nous pourrions peut-être exploiter», espère le double champion du monde.
«Il y a effectivement un risque de pluie, espérons que nous aurons une bonne voiture quelles que soient les conditions météorologiques», avoue de son côté Massa.
Chez BMW Sauber, la joie était grande devant la performance du «revenant» Robert Kubica: quatrième temps à moins d'une demi-seconde de la pole. C'est son meilleur résultat en qualifications.
«Un meilleur résultat était impossible et je pense que nous serons bien en course, même si les Renault sont plus proches de nous, que nous des Ferrari», commente le Polonais parfaitement remis de son accident canadien.
En effet, les Renault, devant leur public, monopolisent la troisième ligne, l'Italien Giancarlo Fisichella devant le Finlandais Heikki Kovalainen.
«Je me sens plus à l'aise, nous avons plus d'adhérence et par conséquent, l'écart qui nous sépare des équipes de pointe a diminué encore un petit peu», se félicite Fisichella.
«La voiture tirait à gauche de manière assez sensible, ce qui fait qu'il était très difficile de tourner, explique Kovalainen. Je pense donc que nous avons encore un peu de marge par rapport à notre potentiel réel».
Le départ du Grand Prix de France, peut-être le dernier à Magny-Cours où il se courait depuis 1991, est programmé dimanche à 14h00 (12h00 GMT, 8H00 heure de Montréal).