Jacques Villeneuve a signé l'une de ses plus belles séances qualificatives de la saison, samedi, à la veille du Grand Prix des Etats-Unis. Mais même s'il a réussi le sixième temps, le pilote québécois estimait qu'il aurait pu faire mieux...

Jacques Villeneuve a signé l'une de ses plus belles séances qualificatives de la saison, samedi, à la veille du Grand Prix des Etats-Unis. Mais même s'il a réussi le sixième temps, le pilote québécois estimait qu'il aurait pu faire mieux...

«On est limite, a-t-il souligné en descendant de sa voiture. C'est difficile de faire ici un tour sans erreur. Dans la dernière qualif, il aurait sans doute été possible de grignoter deux dixièmes de seconde pour terminer devant Fernando Alonso, soit du bon côté de la grille. Mais bon, ce n'est pas mal tout de même — depuis la sixième place, on peut espérer un bon résultat!»

Bien que la position de tête soit revenue à la Ferrari de Michael Schumacher, devant son coéquipier Felipe Massa, Villeneuve ne redoutait pas que le manufacturier de pneus Michelin se soit montré trop prudent dans le choix de ses gommes.

«Il n'y a que Ferrari de rapide parmi les clients Bridgestone, ce qui veut dire que leur avantage ne vient pas des pneus, estimait le pilote québécois. Ils ont trouvé un truc. Moi, je n'ai aucune inquiétude de ce côté-là.»

Villeneuve sera donc en position, dimanche, de réaliser sa plus belle course de la saison. Une occasion manquée de peu à Montréal et qu'il entend saisir sur ce Indianapolis Speedway où il a bâti sa réputation au milieu des années 1990.

«Il faudra faire attention au premier virage qui est toujours source de problème, a-t-il indiqué. Il faudra donc éviter l'accrochage, et après on verra. C'est un circuit qui favorise les dépassements à cause de l'aspiration. Ce qui est bien, c'est que certaines voitures qualifiées devant nous roulent avec plus d'appui. Donc...»

Donc, Villeneuve rêve déjà d'une quatrième place!