«Je suis très heureux de ma performance et mes patrons sont très satisfaits que j'aie pu qualifier les deux voitures en fin de semaine, de dire le pilote québécois. Je me suis mesuré avec les élites des circuits ovales et ces gars-là sont impressionnants. Le but n'était vraiment pas de perturber leur fin de championnat, mais plutôt de rouler dans la véritable circulation.

«Je suis très heureux de ma performance et mes patrons sont très satisfaits que j'aie pu qualifier les deux voitures en fin de semaine, de dire le pilote québécois. Je me suis mesuré avec les élites des circuits ovales et ces gars-là sont impressionnants. Le but n'était vraiment pas de perturber leur fin de championnat, mais plutôt de rouler dans la véritable circulation.

«Je suis satisfait car je n'ai pas commis d'erreur dans cette course, ajoute-t-il. Samedi, j'avais été impatient et j'étais rentré dans le mur. Je suis content d'avoir pu garder la voiture en piste car elle était vraiment survireuse.»

Carpentier a perdu de nombreux tours de piste quand il a été impliqué dans un collision aux deux tiers de l'épreuve. Quand Johnny Sauter a effectué un tête-à-queue, Brian Vickers, qui le suivait, a dû appliquer rapidement les freins et Carpentier n'a pu éviter le choc, endommageant son aile. Ce qui l'a forcé à rentrer aux puits, où il a passé de longues minutes. À son retour en piste, il accusait un retard d'une quarantaine de tours sur le meneur.

«C'était vraiment un incident comme il s'en produit parfois dans une course sur ovale, explique-t-il. J'ai alors perdu beaucoup de temps. Les mécaniciens ont eu le temps d'apporter des ajustements et tout a bien fonctionné par la suite. J'ai même gagné une demie seconde par tour.

«De fait, mon objectif premier dans cette épreuve, poursuit-il, c'était d'être constant dans mes chronos et je l'ai été. Puis, quand je suis revenu sur la piste avec une vingtaine de tours à compléter, j'ai modifié quelque peu ma façon de piloter et tout a super bien fonctionné. J'estime avoir plus appris dans ces 20 derniers tours que pendant toute ma fin de semaine. J'ai même dépassé quelques voitures pendant ces tours.»

Au terme de l'épreuve, Carpentier a discuté avec son grand patron Ray Evernham et celui-ci lui a témoigné sa satisfaction. Si le patron est content...

«Ray a formé des champions au cours de sa carrière et je dois vraiment acquérir de l'expérience, a souligné Patrick. Après tout, ces pilotes disputent 100 courses par année alors que ça m'a pris huit ans pour participer à autant de d'épreuves. Ray m'avait souligné que le processus serait long avant d'atteindre leur niveau sur ce type de circuits. Ces pilotes possèdent une technique éprouvée sur l'ovale et il me faut l'acquérir. Je suis convaincu plus que jamais que je pourrai rouler avec la gang. Mais il ne faut pas penser à la victoire. Mes patrons me donnent l'occasion de participer à de nombreuses journées d'essais et c'est parce qu'ils croient en moi.»

Au terme de la course d'hier après-midi, Patrick se dirigeait avec sa famille en direction de Disney World afin de faire vivre l'expérience à ses enfants. Il passera par la suite deux semaines au Québec pour le temps des Fêtes.

«Ce sera mes dernières vacances, le boulot reprendra après.»