En tête depuis l'abandon du Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) vendredi, Loeb a signé les deux premiers temps scratch de la matinée (ES9, ES10), puis encore deux temps scratch dans l'après-midi (ES12, ES14), portant son avance à une minute et 8/10 sur Grönholm.

En tête depuis l'abandon du Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) vendredi, Loeb a signé les deux premiers temps scratch de la matinée (ES9, ES10), puis encore deux temps scratch dans l'après-midi (ES12, ES14), portant son avance à une minute et 8/10 sur Grönholm.

«J'ai très bien roulé aujourd'hui», a dit Loeb en fin de journée. «J'étais tellement en confiance dans ma C4 que j'ai pu conserver un bon rythme, toute la journée, sans prendre trop de risques».

Le triple champion du monde français n'a eu aucune mauvaise surprise samedi, et pour cause. Le jeune spectateur qui avait jeté une pierre sur le pare-brise de sa C4, vendredi matin en pleine spéciale (ES5), a été arrêté et placé en garde à vue.

Pour éviter un incident similaire, une centaine de policiers supplémentaires ont été déployés sur les spéciales du jour, et les spectateurs étaient même invités à dénoncer quiconque aurait un comportement stupide et dangereux vis à vis des pilotes lancés à pleine vitesse sur les pistes mexicaines.

Sordo efficace

«C'est mieux d'avoir une minute d'avance sur Grönholm plutôt que 25 secondes», confiait Loeb un peu plus tôt. Remonté en une seule spéciale (temps scratch dans l'ES11) de la 5e à la 2e place, Grönholm a ensuite conservé cette position, puis l'a confortée grâce à un nouveau temps scratch dans l'ES13.

«On a fait quelques changements sur la voiture. Je me sens beaucoup mieux qu'hier», a dit le grand Marcus. Derrière Loeb et Grönholm, le combat a fait rage du matin au soir, trois prétendants au podium restant groupés en une poignée de secondes.

L'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza), qui occupait samedi matin la deuxième place, en a d'abord été délogé par Mikko Hirvonen (Ford Focus), puis par Grönholm. A midi, quatre pilotes se tenaient en 10 secondes. Puis Sordo a réussi à prendre un petit avantage sur Hirvonen, moins de trois secondes, grâce aussi à un tête à queue du Finlandais dans l'ES13.

Gêné le matin par la poussière soulevée par les 10 concurrents partis avant lui, Sordo conduisait samedi avec la main droite bandée, suite à un retour de volant douloureux vendredi. Cela ne l'a pas empêché, toute la journée, de justifier pleinement la confiance de Guy Fréquelin, le patron de Citroën Sport.

Atkinson a rétrogradé à la 5e place à cause d'une perte de puissance du moteur de sa Subaru toute neuve. Quant à l'Autrichien Manfred Stohl, sur sa vieille Xsara de chez Kronos, il a conforté sa 6e place par un temps scratch dans la première super-spéciale de fin de journée (ES15), à égalité avec Sordo.

Quelques minutes plus tard, le dernier passage dans la super-spéciale (ES16) a permis au jeune Matthew Wilson de se distinguer en signant un temps scratch. A ce moment-là, Loeb était déjà en train de penser à sa matinée de dimanche, et aux quatre dernières spéciales qui le séparent d'un deuxième succès consécutif au Mexique.