La gymnastique, la lutte et le volley-ball sont parmi les cinq sports olympiques pointés du doigt par l'Agence mondiale antidopage parce qu'ils n'ont pas encore commencé à imposer régulièrement à leurs athlètes des tests hors-compétition.

Le hand-ball et le pentathlon moderne ont également été accusés de ne pas respecter le code mondial antidopage, qui a été approuvé en 2003 et a établi des règles en matière de lutte antidopage s'appliquant à tous les sports et à tous les pays.

Les conclusions se retrouvent dans un rapport présenté au comité exécutif et au comité fondateur de l'AMA, le week-end dernier à Montréal. Le rapport a depuis été publié sur le site Internet de l'agence.

La Fédération internationale de volley-ball a indiqué vendredi qu'elle a depuis adopté des mesures dans le but de respecter le code de l'AMA.

Bien que les sports qui ne respectent pas le code risquent de se voir exclus des Jeux olympiques, l'AMA a prolongé de six mois la date-butoir pour ce faire, afin de donner le temps aux fédérations et aux agences nationales antidopage le temps de s'y conforme.