L'Ontarienne Tanya Watson voue une véritable obsession aux plats de Pyrex blanc. Et à la couleur turquoise. Incursion dans sa cuisine digne d'un film surréaliste!

«Ma grand-mère m'a offert mon premier Pyrex blanc et turquoise. Elle et moi étions copines de chasse et on avait l'habitude d'aller dans les ventes-débarras tous les samedis», raconte l'Ontarienne Tanya Watson, du blogue Dans le Lakehouse. Sa précieuse collection, amassée depuis au moins 15 ans, lui a servi d'inspiration pour donner une nouvelle apparence à sa cuisine.

«J'ai brièvement considéré une teinte douce et vert menthe, mais j'ai choisi cette couleur plus lumineuse et saturée», explique Tanya Watson. La jeune femme, qui habite un bungalow au bord du lac Supérieur, a finalement opté pour une nuance qui se rapprochait davantage du motif Butterprint, le turquoise Niagara Mist (de la marque de peinture CIL).

En plus d'être collectionneuse et fan de déco, Tanya est une aficionada de turquoise.

«Je pense que c'est parce que j'aime être près de l'eau. J'ai toujours rêvé de vivre dans une maison au bord du lac et, maintenant que je l'ai, je veux apporter le plus possible l'extérieur vers l'intérieur.» 

Comme la cuisine est ouverte sur la salle à manger et le salon, puis l'ensemble doté de grandes fenêtres et d'un plafond cathédrale, la propriété pouvait facilement accueillir une couleur aussi dominante.

Rénover à petit prix 

Comptoir en stratifié en mauvais état, carreaux de céramique brun pêche, armoires démodées: la résidence a été construite il y a 13 ans, mais le style de la cuisine ne répondait aucunement aux goûts de Tanya et de son mari. L'aménagement en U étant fonctionnel, les propriétaires ont entrepris de rafraîchir l'espace en attendant d'économiser davantage pour une rénovation majeure. «C'est temporaire, alors j'ai décidé de me faire plaisir dans l'intervalle. Mon conjoint n'aimait pas la cuisine en chêne, et je savais que ce serait peut-être ma seule chance de sortir de ma zone de confort et de peindre les armoires.»

Le coût des matériaux et du mobilier n'a pas dépassé les 1500$, et le couple, adepte du fait main, a effectué tous les travaux, de la démolition à la pose du lambris blanc, en passant par la confection du comptoir en bois d'érable, du garde-manger et des étagères. «Ça semble simple, mais chaque projet a été plus difficile à réaliser que ce qu'on avait planifié. En particulier, l'installation de l'évier et de la robinetterie, qui a demandé plus de temps que prévu», ajoute Tanya.

Les interventions se sont finalement échelonnées sur plusieurs mois, surtout parce qu'avant d'emménager dans la nouvelle maison, il fallait vendre l'ancienne, située à 1600 km de distance. Les tourtereaux, qui se sont installés en janvier 2014, ont fait l'aller-retour pendant six mois! Sans compter que l'hiver a ralenti certains travaux, faute d'accès à un garage chauffé.

«Le plus difficile a été de vivre sans comptoir et sans évier, et à cause de l'aire ouverte, on ne pouvait échapper à la poussière et aux débris. Mais ce qui a vraiment mis ma patience à l'épreuve, c'est d'avoir dû attendre avant de sortir ma collection de plats Pyrex!»

http://dans-le-townhouse.blogspot.ca/

Photo fournie par Tanya Watson

Photo fournie par Tanya Watson