Les clients de Maxime Lacourse, peintre, sculpteur et designer en ébénisterie, veulent une maison «où chaque article est un souvenir ou un coup de coeur, et où tout est pensé à la pièce.»

Le couple aime particulièrement le Moyen-Âge, même si tout n'est pas Moyen-Âge dans leur demeure. «C'est une période de l'histoire que je trouve très belle. C'est l'époque de la création des universités, de la chevalerie, de l'amour courtois», fait valoir le propriétaire.

La finition de la maison est extrêmement travaillée, fruit de la collaboration entre M. Lacourse et l'ébéniste André Côté. Le premier conçoit les meubles, sculpte et peint les détails architecturaux et ornementaux, alors que le second exécute la partie ébénisterie.

Réalisation des plus originales: une porte qui donne l'illusion d'être un meuble dont la devanture dépasse du mur de quelque six pouces. Derrière ce trompe-l'oeil, un escalier mène au sous-sol. «Je voulais que ça ressemble à un meuble pour faire pendant à l'armoire à l'autre extrémité de la cuisine», explique le propriétaire.

Cette porte fait la jonction, dans une aire ouverte, entre la cuisine et la spacieuse entrée, tout en étant face au salon. À la demande de son client, Maxime y a sculpté une romantique scène d'amour du Moyen-Âge: un troubadour avec instrument de musique, un long manteau lui donnant noble allure, s'éloigne d'une jeune femme et d'un château en regardant derrière. Sur son bras, une banderole avec ces mots: memento mei (souvenez-vous de moi).

Une autre porte, au fond d'un couloir et menant au garage, est entièrement peinte d'une scène fortement inspirée d'un tableau du peintre russe Ivan Chichkine.

Maxime Lacourse:

450-472-6570,

www.maximelacourse.com

Photo: François Roy, La Presse

Cette porte, peinte par Maxime Lacourse à partir d'un tableau du peintre russe Yvan Chichkine, donne clarté et perspective au corridor. Le clair-obscur du tableau prend une toute autre allure, le soir, à la lumière électrique.