Ils ont pensé à l'eucalyptus, au bambou et à l'amazakoue (famille de l'olivier). Après de longues recherches, ils ont finalement opté pour des armoires en teck dans la cuisine. Face à une pièce traditionnelle, les propriétaires ont imaginé une cuisine sur mesure, riche et élégante.
Le choix du teck s'est imposé pour ses propriétés hydrofuges, mais surtout pour des raisons esthétiques. «Je ne voulais pas une cuisine qui se démode dans cinq ans. On a travaillé sur des lignes pures», souligne la propriétaire qui vient de terminer sa rénovation.
C'est la société montréalaise Galleria Design qui a réalisé le travail en usine et procédé à l'installation. L'entreprise se spécialise dans le haut et le milieu de gamme avec une prédilection pour le bois exotique. Le bois de teck contient une résine naturelle qui le rend extrêmement résistant à l'eau et au vieillissement.
Le grain de bois a été traité à l'horizontale. Et la coupe des panneaux a été faite de manière à ce que le grain de bois se suive d'une armoire à l'autre. De plus, on a sélectionné des placages dans le quartier du bois.
«La coupe a été faite dans le même lot, c'est pour ça qu'il n'y a pas de teinte disparate. Ici, pratiquement pas de teinture, mais un léger nuancier. On a respecté la teinte orangée naturelle», explique le designer Claude Marcotte.
Le bois a été traité dans des finis satinés, ce qui accentue l'aspect naturel. Un fini satiné évite également de réfléchir la lumière. Le teck peut d'ailleurs s'utiliser facilement comme matériau de comptoir dans la salle de bains, à condition qu'il soit bien enduit d'huile végétale.
En plus du teck massif, on trouve dans cette cuisine des comptoirs en quartz, un réfrigérateur recouvert de teck qui disparaît dans le mur, une plaque de cuisson à induction, un four et un micro-ondes à convection et deux éviers en inox sous le comptoir, particulièrement profonds pour cacher la vaisselle. Le tour de la fenêtre a également été habillé de teck.
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