Au coeur du Vieux-Montréal, dans une ancienne banque transformée en lofts, Stéphane Fréchette occupe un espace de 325 mètres carrés, remarquable par sa hauteur de plafond, par sa fenestration, ses volumes fluides et son identité visuelle débridée. Les travaux et le transport de bouddhas (chaque cimaise de fenêtre accueille d'immenses bouddhas visibles de la rue) ont intrigué le quartier pendant six mois!
Au coeur du Vieux-Montréal, dans une ancienne banque transformée en lofts, Stéphane Fréchette occupe un espace de 325 mètres carrés, remarquable par sa hauteur de plafond, par sa fenestration, ses volumes fluides et son identité visuelle débridée. Les travaux et le transport de bouddhas (chaque cimaise de fenêtre accueille d'immenses bouddhas visibles de la rue) ont intrigué le quartier pendant six mois!
Sous la bannière NordSouth, compagnie de décoration qui offre ses services jusqu'à Miami, Stéphane Fréchette met en scène des principes environnementaux osés: il réhabilite des édifices monstrueux architecturalement parlant, il repousse les limites du déjà vu en mélangeant alertement les époques, les styles, les matériaux et les textures, et il s'inspire de destinations lointaines et exotiques pour composer une mosaïque complexe de styles. On se retrouve donc avec des intérieurs qui au gré des désirs mélangent plusieurs attraits, de la synagogue à la chapelle, en passant par le manoir, la ferme et la villa thaï
Qui est Stéphane Fréchette?
Issu d'une famille de dix enfants, Stéphane Fréchette ne suit aucun cours en design d'intérieur. À 17 ans, inspiré par son père, peintre en bâtiment et spécialiste de faux finis, il se met à bricoler dans le domaine créatif, devient gérant d'une boutique de design et se lance tête baissée dans l'aménagement de résidences huppées.
En 1989, il fonde NordSouth, une compagnie à double vocation: service complet de design d'intérieur commercial et résidentiel et galerie d'art. Depuis quatre ans, il propose avec succès la même formule en Floride. «Quand je vois un espace, je sais exactement et instantanément la configuration qui lui conviendrait, explique-t-il. Dans ce loft, au bout d'un quart d'heure, je savais précisément ce que j'allais faire. J'ai fait des croquis rapides, j'ai disposé mentalement les pièces maîtresses du puzzle, et la designer Nicole Poudrette, mon bras droit, a établi des plans précis pour traduire ce que j'avais en tête. Je ne saurais pas définir mon style, sinon que j'aime les décors fastueux et éclectiques et que j'exècre les aménagements prévisibles où tout a été acheté au même endroit !»
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Cet article est extrait du magazine Styles de vie, octobre-novembre 2005.