Les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance rebelle kurdo-arabe soutenue par les États-Unis, ont annoncé dimanche qu'elles avaient capturé le plus important gisement pétrolier de Syrie aux mains du groupe armé État islamique (EI).

L'offensive permet aux rebelles de progresser dans un secteur convoité par les forces gouvernementales syriennes.

Contrôlé par l'EI depuis trois ans, le gisement pétrolier d'Al-Omar, dans la province de Deir Ezzor, est situé au nord de Mayadine, ville qui vient d'être reprise par les forces loyalistes et leurs alliés. Il représentait une des principales sources de revenus de l'EI . On ignore l'état des puits pétroliers qui ont fait l'objet de violents bombardements, autant de la coalition que des forces aériennes russes.

L'EI avait capturé ce gisement, qui peut produire 9000 barils de pétrole par jour, en 2014.

Les FDS, appuyés par les forces aériennes de la coalition, disent s'être saisis du gisement au terme «d'une vaste et rapide opération militaire». Des combattants de l'EI se sont réfugiés dans des immeubles appartenant à une société pétrolière. Des combats s'y déroulent.

Après avoir subi une dure attaque de l'EI, les forces gouvernementales syriennes ont retraité du secteur, selon l'Observatoire syrien des droits de la personne. Selon les FDS, les troupes loyalistes ont reculé à trois kilomètres du gisement.