Jusqu'à 2000 Iraniens ou forces soutenues par l'Iran participent près d'Alep à une offensive contre les groupes rebelles, dans un effort coordonné avec la Russie et le pouvoir syrien, a indiqué vendredi un responsable américain.

« Il pourrait y avoir jusqu'à 2000 » combattants iraniens ou soutenus par l'Iran à l'offensive dans le sud-est d'Alep, a indiqué la source américaine.

Ces combattants peuvent appartenir à des forces iraniennes comme les Gardiens de la Révolution ou à des groupes financés par Téhéran, comme le Hezbollah libanais, ou des groupes de combattants irakiens, a-t-il expliqué.

« Bien des choses qui se passent en ce moment trouvent leur origine dans le voyage à Moscou cet été du général iranien Souleimani », qui a permis de préparer l'offensive concertée actuellement en cours, a indiqué cette source.

La presse américaine et russe avait rapporté en août la visite à Moscou du général Souleimani, le chef de la force Qods chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution. Le secrétaire d'État américain John Kerry avait exprimé ses « inquiétudes », mais Moscou avait démenti.

Selon le responsable américain, les forces russes sont en train d'aider le régime du président syrien à mener deux offensives visant à « prendre en tenaille » les groupes rebelles dans les provinces centrales de Homs et Hama.

Parallèlement, les Iraniens et leurs groupes affiliés aident les forces syriennes à ouvrir un nouveau front près d'Alep, a-t-il dit.

Les forces russes mènent depuis le 30 septembre des bombardements aériens en Syrie.

Moscou affirme viser le groupe État islamique, mais Washington accuse la Russie de viser surtout à soutenir l'offensive syrienne contre les rebelles opposés à Bachar al-Assad.