La campagne se déroule aussi sur Internet, un média qui fournit aux experts une masse de données sur les préférences et le comportement des électeurs. Reste à savoir les exploiter.

La première véritable «élection Internet» a produit une abondance de statistiques qui submerge les accros de la politique, habitués à mesurer le succès d'une campagne en se fondant sur des méthodes plus traditionnelles comme les sondages et les fonds récoltés. «C'est sans précédent», confie Kevin Wallsten, 31 ans, professeur de sciences politiques à l'université d'État de Californie à Long Beach. «Nous n'avons pas vraiment la capacité de gérer tout ça.»

Parmi le foisonnement de nouvelles données : Barack Obama, le candidat démocrate, compte près de quatre fois plus d'amis sur le réseau social Facebook que John McCain, son adversaire républicain. Les spots en ligne du candidat démocrate ont dans l'ensemble attiré davantage de spectateurs, mais chaque spot de McCain a attiré plus de spectateurs en moyenne.

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