La liste est longue de personnalités et de pays que Donald Trump a insultés ou critiqués depuis son entrée à la Maison-Blanche. Elle comprend des alliés au Congrès et au sein même de son administration, dont Mitch McConnell, chef de la majorité au Sénat, Paul Ryan, président de la Chambre des représentants, et Jeff Sessions, ministre de la Justice.

Le président américain a eu une nouvelle occasion hier d'ajouter Vladimir Poutine à cette liste en faisant connaître sa réaction à la décision du président russe d'ordonner aux États-Unis de réduire de moitié le personnel de leur ambassade à Moscou en représailles aux sanctions économiques qu'il a lui-même promulguées.

Or, pour la énième fois, Trump a choisi d'épargner Poutine.

«Je voudrais le remercier parce que nous voulions réduire le personnel», a-t-il dit.

Comment expliquer une telle réaction?