Le long métrage de fiction Sin La Habana du cinéaste irano-canadien Kaveh Nabatian a décroché le Grand Prix du jury du festival Les Percéides qui s’est terminé dimanche à Percé en Gaspésie.

« Voilà un premier long métrage extrêmement réussi, avec une direction d’acteurs (de non professionnels) impressionnante et un jeu de la caméra organique et fluide qui renforce la poétique du film », indique le jury qui était présidé par le comédien Benoit Brière.

Comme une vague de Marie-Julie Dallaire a par ailleurs remporté le Grand Prix du jury documentaire. Le jury a salué un « sujet fort et universel » ainsi qu’un « traitement visuel en noir et blanc impressionnant qui exprime avec beaucoup d’émotions le pouvoir sensoriel et spirituel de la musique en lien avec la nature ».

Plusieurs autres prix ont été remis au cours de la soirée de gala tels celui du meilleur court métrage international à L’effort commercial de Sarah Arnold (France) et Sprotch de Xavier Seron (Belgique). Le prix du meilleur court national est allé à Joe Buffalo d’Amar Chebib avec une mention à Comme une comète d’Ariane Louise-Seize.

Les jeunes cinéastes de la région Gaspésie-Les-Îles avaient aussi droit à leur catégorie. À perte de vue de Sarah Salem et Marie Chloé Racine remporte le prix du meilleur court métrage dans cette catégorie. Le jury a salué « le point de vue original d’adolescents sur la crise climatique ». Enfin, le film Tenir le phare de Thomas Soto obtient une mention spéciale dans cette section en raison de sa « direction photo époustouflante ».