Le constructeur d'automobiles japonais Nissan a annoncé mercredi qu'il espérait que sa production retrouverait un rythme normal au Japon d'ici à la mi-avril, soit environ un mois après le séisme et le tsunami du 11 mars.

Le constructeur a précisé qu'il ne pourrait redémarrer ses chaînes d'assemblage plus tôt, nombre de ses fournisseurs peinant à reprendre à plein leur activité.

Nissan, qui avait relancé ses usines d'assemblage en piochant dans ses stocks de pièces détachées, devra les arrêter de nouveau du lundi 4 au vendredi 8 avril.

Le groupe voudrait ensuite reprendre le montage des véhicules en étant de nouveau approvisionné par ses fournisseurs habituels, selon un porte-parole.

Le constructeur, le deuxième japonais en nombre de voitures, estime que la catastrophe aura réduit de 55 000 unités sa production en mars.

Nissan subit les dégâts directs provoqués dans des usines par le séisme et le tsunami, ainsi que divers soucis d'approvisionnement dus aux problèmes logistiques et techniques rencontrés par ses fournisseurs.